Bleach Survival
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La guerre totale...Les mondes spirituels rattrapés par le réel...Qui l'emportera?
 
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 ° ¤ Kizuna Ren ~ Jû-san ban tai taishô ¤ °

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Kizuna Ren
Jû-san Ban Tai Taïshô/Kidoshuu Taïshô
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Kizuna Ren


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MessageSujet: ° ¤ Kizuna Ren ~ Jû-san ban tai taishô ¤ °   ° ¤ Kizuna Ren ~ Jû-san ban tai taishô ¤ ° Icon_minitimeJeu 24 Avr - 0:24

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Prénom

Lilao.

Âge

14 piges.


Expérience en RP

Un an, en gros. Mon niveau dérive dans les eaux entre "mauvais" et "moyen", avec quelques ressacs vers le "bon" par moments. Sans plus. Je fréquente activement une vingtaine de forums RP.

Autre

Baka ni tsukeru wa naï. Et mangez du maïs.
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Nom

Kizuna. ("le lien")

Prénom

Ren. ("le lotus")

Âge

Moults années.

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Race et Grade

Jû-san ban tai taishô ~ Commandant du Kidôshû ~ Incoercible Palladium
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Forme scellée

Le zanpakutô du jeune taishô porte le nom poétique de Wadô Ichimonji, traduisible par "Chemin direct vers l'harmonie". Cette nomination correspond à la perfection à l'état d'esprit et à la manière d'être du jeune homme. Il va sans dire que, même si ce patronyme semble refléter une certaine passivité, ce n'est point pour autant que les libérations propres au capitaine le seront pour autant, loin s'en faut. En dépit de cette appelation et du caractère peu belliqueux du propriétaire de l'arme, les propriétés de ses différentes libérations sont, quand à elles, loin d'être des plus douces, au contraire même. Mais m'est avis que cela sera également l'opinion que vous vous serez forgée lorsque vous en serez venus à apprendre l'état de fait des différentes formes précitées, aussi ne nous étalerons-nous point sur ce sujet dans cette partie.

Le sabre du capitaine de la treizième division revêt la forme d'un nodachi. Cette appelation représente une sorte particulière de katana, dont la caractéristique marquante est leur longueur imposante. En effet, Wadô Ichimonji est une arme d'une longueur exacte de cent-cinquante centimètres précisément, ni plus ni moins. C'était également le cas du sabre de feu le capitaine de la dixième division, Hitsugaya Tôshirô lui-même. C'est donc là un point commun supplémentaire entre les deux hommes qu'il est bon de notifier. En raison de cette taille plus que conséquente, il va sans dire que dégainer de manière classique est chose malaisée; aussi, lorsqu'il entreprend de sortir son arme, ce n'est point en l'ôtant à son garde-meurtre mais bien en lui faisant "déchirer" celui-ci qu'il libère son katana. Le fourreau éclaté pour permettre la sortie de la lame se reforme aussitôt et redevient parfaitement intact. Il est inutile de préciser que sans cette spécificité, il serait des plus difficile pour Ren de dégainer rapidement.

En sus de sa longueur d'exception, le zanpakutô du shinigami comporte quelques autres caractéristiques le différenciant du commun des trancheurs d'âme. L'acier composant la lame, en raison de la pureté excessive du reiatsu de son propriétaire, semble fait des meilleurs métaux et brille d'une nitescence immaculée. Cependant, ce ne sont point des reflets bleutés qui viennent danser sur le fer gris, mais bien des éclats rougeoyants et orangés se mêlant en une danse evanescente. De ce fait, un léger halo automnal semble flotter en permanence autours de la lame spirituelle. En outre, l'arme dégage perpétuellement une douce et diffuse chaleur semblable à celle d'un coucher de soleil sur un faible périmètre, imitant les vertus réchauffantes et apaisantes d'un crépuscule. Le long du fil de l'étincelante rapière, nous pouvons découvrir une série de symbole tribaux venant ornementer l'instrument de combat sur lequel ils se voient gravés. D'une teinte hésitant entre l'orange et l'écarlate et venant donc encore ajouter à l'aspect crépusculaire de cette arme même sous sa forme basique de trancheur d'arme scellé, ils rappelent les origines du jeune homme et, de même, font naître en lui quelque sentiment nostalgique lorsque son regard en vient à se poser sur cette succession de marque égayant la lame du shinigami.

La garde de l'arme, quand à elle, prend pour base la forme d'une étoile à cinq branches. Nul ne sait si c'est là l'origine de cette forme, ou s'il s'agit d'un pentacle, élément lié aux forces démoniaques. Il va sans dire que cette spécificité ne confère en rien les puissances infernales au jeune homme, même s'il va sans dire que la puissance effroyable propre aux libérations de son arme le rappelent très certainement à ceux qui en sont victime, particulièrement quand c'est aux portes des limbes que le capitaine désire les guider. Le manche, quand à lui, est tout à fait normal; le tissu le recouvrant est d'une simple teinte carmin et permet au shinigami de s'assurer une prise idéale sur la poignée de son arme. Un médaillon d'argent finement ciselé, jadis créé avec la plus grande application par les demoiselles de la tribu où il vécut durant son existence terrestre, vient se fixer au pommeau de l'arme. Le bijou n'a guère plus qu'une valeur sentimentale. Une pierre précieuse est incrustée en son centre, s'assortissant à merveille avec les teintes chaudes des diverses ostentations parsement cette arme peu commune parmis les zanpakutôs.


Shikai

"Bareru, Wadô Ichimonji!"

Révèle, Wadô Ichimonji. C'est à ces mots que le sabre du capitaine de la treizième division des armées de la cour délaisse la forme scellée de son sabre, donnant lieu à la libération de sa première forme déscellée. Il va sans dire qu'en tant que taishô, il est normal que l'on s'attende à ce qu'il offre à la vue un sabre d'une puissance remarquable; ce détail est encore plus accentué par son double-emploi en tant que commandant du kidôshuu, qui est sensé lui conférer une parfaite domination de son énorme quantité de reiatsu. Il est indéniable que ceux s'attendant de ce fait à voir de leurs propres yeux un zanpakutô doté d'un pouvoir colossal ne sont en rien déçu lorsque se dévoile le shikaï du jeune homme. La lame, déjà forte de sa longueur de cent-cinquante centimètres, s'allonge encore d'un demi-mètre sous la première impulsion de reiatsu courant le long du fil de l'arme. C'est alors que l'acier scintillant de son éclat limpide d'une pureté quasi-divine semble se ternir, se dissoudre et fondre alors qu'il perd simplement consistance. Alors qu'il semble à première vue près à muer en cendres ou en poudre, c'est sous l'aspect d'une brume paresseuse d'un envoûtant pourpre sombre que la lame se distingue désormais. Plus trace de la moindre lame quelle qu'elle soit; c'est ce curieux brouillard d'améthyste qui lévite au-devant de la garde, épousant la forme que le fer du sabre avait avant de se volatiliser lors de la libération. Peu importe la force du vent ou les chocs subis, cette forme demeurera quoi qu'il arrive; cette brume, malgré son aspect disparate, est bel et bien "solide" et ce, tout en demeurant immatérielle et pour ainsi dire inexistante.

En effet, ce changement d'aspect radical ne résume en rien la pleine mesure de la libération première du jeune capitaine. En plus de cette modulation de son aspect pour le moins atypique, une puissance pesante, effroyablement accablante, inspirant la suffocation à quiconque se trouve en un perimètre de dix mètres autours d'elle. C'est un reiatsu bien sombre, évoquant une pesanteur démesurée de l'atmosphère issue d'une angoissante ambiance. C'est là le premier effet bien déconcentrant de cette arme plus que curieuse; quiconque se trouve dans un perimètre d'une demi-dizaine de mètre alentours de cette étrange lame se voit oppressé par cette aura lugubre, victime de craintes et de sueurs froides indescriptibles venant s'imposer à son esprit et à son être lui-même. Cette spécificité n'est en rien propre au shikaï du capitaine; c'est simplement l'esprit vivant au sein de son arme qui laisse exhaler de celle-ci sa présence et l'aura qui lui est propre. Wadô Ichimonji, le Chemin Direct vers l'Harmonie, est en effet un nom bien ambigü, au moins autant que l'esprit vivant dans le sabre de Ren est équivoque. Il est certes celui menant droit à l'harmonie et au calme le plus absolu, mais il n'est en rien évoqué qui il est en lui-même ni les méthodes usitées pour y conduire.

La lame devenue brume devient sans le moindre doute possible l'un des zanpakutô les plus intriguant et les plus dangereux de la Soul Society, tant par l'intrigue qu'inspire sa propriété que par le potentiel monstrueux que celle-ci confère à son propriétaire. En effet, lorsqu'aucun "ordre" ne lui est donné par le biais du reiatsu qui lui est insufflé, l'instrument de guerre demeure doté d'une pseudo-lame totalement résistante et solide malgré son aspect volatile; cependant, son pouvoir réel est tout autre, et c'est là qu'est renfermée toute la "perversité" du pouvoir de ce trancheur d'âme. Oui, car dès l'instant où les mots provoquant sa libération échappent aux lèvres du capitaine, il dispose d'un pouvoir des plus compliqué à contrer. En effet, il est capable de faire en sorte que la brume constituant désormais son arme devienne intangible, et ce à sa plus entière convenance. Une seule pensée de sa part est suffisante pour faire en sorte que son arme passe au travers de tout, matériel comme immatériel, corps physique comme énergie spirituelle, solide, liquide, gazeux. Aucune distinction n'est faite. Il va sans dire que même si son pouvoir consistait à passer au travers de toute chose, ce n'eut pas été la plus risquée à affronter lors d'une bataille. C'est pour cela qu'il est préférable de lire la suite de ces lignes avant de porter quelque jugement que ce soit. La plus grande dangerosité de son pouvoir émane bien du fait que cette propriété plus qu'interloquante soit soumise à sa plus grande volonté. Prenons un exemple banal, et imaginons le cas d'une personne portant une bague sous un gantelet d'acier; il sera sans mal rendu possible au taishô de passer au travers l'acier et de cisailler l'anneau avant d'extraire le fer de son zanpakutô, ayant tranché le bijou sans laisser la moindre trace de son passage sur la surface étincelante de la protection. En d'autres termes, il peut moduler à sa guise la tangibilité propre à son arme.

Dès lors, il lui est rendu possible de vous trancher le bras sans en laisser la moindre marque sur la peau ou même le séparer de votre corps; le membre sera toujours rattaché à votre anatomie, mais ce par le seul biais de votre épiderme. Si le coup cisaillant a été porté à l'épaule, votre épaule sera tranchée en deux sans que vous ne puissiez rien y faire ni que cela soit visible à première vue; la douleur, en revanche, vous sera bien perceptible. Le propriétaire de cette arme vicieuse étant doté d'un fort talent dans le maniement de l'épée, il va sans dire que si vous avez provoqué son courroux au point de l'entraîner dans un duel à mort, vous n'aurez d'autre choix que d'esquiver son arme jusqu'à l'épuisement, le votre ou le sien, pour une issue que vous espérerez en votre faveur, et ce probablement en vain en raison de la quantité démesurée de reiatsu possédée par le Jû-san ban taï taishô. Une erreur, un mouvement incontrôlé et sa lame ira inéluctablement traverser votre chair sans même y laisser de trace pour blesser fatalement l'un de vos organes vitaux. Ce pouvoir redoutable se limite certes à la lame en elle-même, mais celle-ci disposant d'une longueur de deux mètres, il va sans dire que ce n'est pas une gêne pour son manieur.

La dernière modification propre au shikaï que j'évoquerai sera la pièce de tissu qui se dessine en prolongement de son pommeau lorsque la phrase provoquant sa libération est articulée. En effet, l'extremité du manche du zanpakutô, jusque là demeurée classique, se change en anneau auquel est rattachée une longue bande de tissu d'une teinte vermeil. D'une curieuse composition, le tissu dont elle se constitue est difficile à distinguer, semblant hésiter entre la soie et le satin malgré une robustesse qui ne caractérise ni l'un ni l'autre, de même que son opacité. Bien que la présence de cet ornement aurait pû être purement esthétique, il n'en est rien. Cette bande est en réalité un concentré de reiatsu d'une nature similaire à celle des liens spirituels. La capacité qui y est liée est de s'enflammer d'un simple songe de son porteur. Celui-ci disposera alors d'une augmentation titanesque de la puissance et de la vitesse de son arme durant quelques instants, capable de mener un assaut dévastateur sous la violence de cette inflammation qui lui confère la puissance et la rapidité d'une balle d'arme à feu s'additionnant à ses capacités physiques déjà plus que raisonnables. Il est indéniable que l'ajout de ce pouvoir à la propriété principale de Wadô Ichimonji rend l'utilisation simultanée des deux plus que certainement fatale pour quiconque disposant d'un niveau inférieur à celui du capitaine. Pour ceux étant dotés d'une puissance égale ou supérieure à la sienne, il cette certitude n'en est bien entendu plus une, mais il est tout de même indubitable qu'ils devront se montrer irréprochable dans leur art du combat le temps que durera l'ornement de tissu, sous peine de devoir subir une blessure qui s'avérera mortelle. Il est également bon de noter que l'utilisateur n'est en rien forcé de le brûler en sa totalité d'une seule fois. En revanche, lorsqu'il a totalement disparu en cendres, il faudra attendre la prochaine libération du shikaï pour en disposer à nouveau. Cependant, en raison de sa longueur de plus d'un mètre et demi, l'usage qui en est permis se trouve être plus que large malgré la combustion très rapide qui en est faite lors de son utilisation.


Dernière édition par Kizuna Ren le Ven 23 Mai - 6:50, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: ° ¤ Kizuna Ren ~ Jû-san ban tai taishô ¤ °   ° ¤ Kizuna Ren ~ Jû-san ban tai taishô ¤ ° Icon_minitimeJeu 24 Avr - 0:27

~ ° ¤ Shinkirou Wadô Ichimonji <> Mirage du Chemin Direct vers l'Harmonie ¤ ° ~

Ce shikaï dispose également d'une seconde forme, qui, bien que plus anodine, s'avère tout aussi prometteuse que l'aspect initial du sabre du jeune capitaine. Lorsque les mots précédemment cités sont articulés par Ren, c'est en l'espace d'une seconde que l'arme redoutable qu'il a entre les mains bascule de sa forme primaire à sa seconde apparence. Lorsque cette variation a été effectuée, c'est désormais un tout autre instrument de guerre que nous pouvons discerner. La brume qui tenait jusque là office de lame tient désormais office de bouclier au jeune capitaine, dansant autours de la frêle silhouette de celui-ci. Toujours dotée des propriétés qui étaient siennes sous la forme primaire de ce shikai, c'est donc d'un bouclier tangible ou pas selon ses désirs qu'est doté le jeune homme grâce à la protection offerte par ce curieux brouillard violin soumis à son unique volonté. De même que lorsqu'elle tient office de lame, cette brume peut être rendue totalement ou partiellement intangible et ce, pour une durée et une solidité qui sont également en adéquation avec la volonté du propriétaire de ce redoutable artefact. La lame, quand à elle, semble tout d'abord ne plus être du tout; seule la garde et le manche de l'arme subsistent entre les mains du jeune homme. Mais il n'en est rien. En effet, c'est désormais une lame invisible, d'une taille correspondante à celle de la première forme, soit deux mètres, qui complète l'arme du capitaine. Totalement indétectable à la vue si ce n'est en la recouvrant de quelque chose, au sifflement émis par son fil lorsqu'elle fend l'air ou encore lors des chocs ou blessures provoqués par les contacts avec elle, il est très malaisé de la cerner avec exactitude. Quand au tissu, il demeure en place et peut être utilisé de manière similaire à celle proposée par la première forme. Il est également bon d'ajouter que sous cette forme alternative, la brume issue de la libération peut, en plus de suivre les ordres de son propriétaire, agir de son propre chef pour le prémunir contre les assauts adverses. En effet, elle dispose dès ce changement de forme d'une volonté propre et peut donc sans mal adopter divers stratagèmes pour sauvegarder son maître, en donnant naissance à des copies conformes du jeune homme par le biais de son brouillard pourpre.

Bankaï

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"Riraito shite imi no nai mousou mo zenshin zenrei wo kure yo, Mubashiri Wadô Ichimonji."

"Réécris l'imagination dépourvue de sens, mets-y toute ta force et ton esprit, Pas du Néant sur le Chemin Direct vers l'Harmonie." C'est à la prononciation de ces mots lourds de conséquences que tout espoir de victoire ou même de survie peut disparaître définitivement de ceux qui font face à Ren. Le pourquoi de ce fait est très simple, c'est tout simplement parce qu'il s'agit des mots-clés lui permettant de pousser plus avant encore la libération de son sabre en déscellant la totalité de ses pouvoirs avec une puissance apocalyptique. La résignation et la mort ne sont désormais plus de pesantes ombres mais bien d'inéluctables échéances dans les esprits tandis que les cris des morts semblent remonter du styx alors que souffle le reiatsu du taishô, en une vague déferlante d'énergie s'arrachant à son sabre tandis qu'il mue pour dévoiler la pleine-puissance qu'il renferme au sein de son esprit et de sa lame. Ce bankaï n'a été usité qu'une fois à ce jour de manière visible, lors de l'affrontement qui conduisit Ren à prendre la vie de son prédécésseur. De cette âpre bataille qui marque encore aujourd'hui les esprits de ceux qui en fûrent spectateurs, il demeure deux sensations précises et distinctes. La première est celle de la gloire et de l'honneur qui imprégnèrent les anges de la mort lorsque deux des leurs leur offrirent une confrontation si épique qu'elle en devait artistiquement parfaite, véritable entrelac du choc des lames et de la danse des énergies en un formidable maëlstrom d'une beauté spectaculaire. Quoi de plus admirable que deux shinigamis se battant et éprouvant la puissance de leurs convictions respectives en les chargeant dans leurs lames lorsqu'elles se rencontrent, se flattent et se charment, pour livrer une corrosion qui ne laissera debout que celui qui y croit le plus.

La seconde est celle de la profonde angoisse, des sueurs froides qu'inspirèrent les afflux spirituels glaciaux nés de la peur profonde que fait naître l'aura du bankaï du capitaine dans chaque esprit. En effet, dès lors que l'on perçoit le halo spirituel émis par la libération sacrée du plus haut gradé de la treizième division, c'est une peur panique qui se distille sournoisement dans votre être entier, le transperçant tel le dard d'un scorpion déversant son venin d'une seule piqure vicieuse et précise. Les cris des âmes déchues semblent s'arracher à la pression spirituelle démesurée qui se dégage du jeune homme, accablant quiconque d'une laconie et d'une sensation de mort psychique effroyable capable de briser bien des hommes de son simple souffle. Le bankaï de Ren, à n'en pas douter, compte parmis les plus puissants ayant jamais existé de tout Soul Society. Lorsqu'il en fait usage, il délimite un perimètre à l'aide de son reiatsu si obscurci par de biens noirs sentiments -limité à cent mètres maximum-. Tous ceux se trouvant dans la zone désignée se retrouvent dès lors enfermé dans un monde parallèle, qui, vu de l'extérieure, prend la forme d'une gigantesque sphère noire encerclée de deux anneaux d'une blancheur d'ivoire. Ceux-ci frapperont impitoyablement quiconque tentera de pénétrer dans la sphère en effectuant une rotation à une vitesse proche de celle du son qui leur permet de lacérer quiconque tente d'entrer dans l'univers généré par Ren. Par ailleurs, par le biais du même mouvement rotatif, l'énergie cinétique et la forte concentration d'énergie spirituelle qu'ils renferment leur permettent de dévier toute attaque dirigée vers la sphère ou eux-même. Ainsi, nul n'est en mesure de pénétrer dans la zone de combat créée par le shinigami.

Dans son enceinte, la première particularité à remarquer est que les couleurs disparaissent,ne laissant qu'une vision en noir et blanc. Le seul moyen de rompre le sort, hormis l'épuisement du reiatsu de l'androgyne ou sa volonté d'en sortir, consiste à le tuer, mais cette dernière option serait tâche si ardue que nous ne nous attarderons pas dessus. Il s'agit donc là d'une arme des plus délicates, aussi bien pour celui qui la manie que pour celui qui en est victime. D'innombrables vortex de tailles aléatoires mais fondamentalement d'envergure modeste lévitent dans l'atmosphère de cette dimension pour le moins curieuses, leur teinte s'apparentant aussitôt à celle de la brume constituant le shikaï du capitaine pour quiconque aura distingué celui-ci avant de pénétrer dans cet univers qui lui est soumis. Tous similaires, il est impossible de les différencier les uns des autres hormis pour Ren, celui-ci les dominant de par le fait qu'ils sont produits par ses soins. Pourtant, malgré leur ressemblance totale, ils se divisent en deux catégories distinctes. En effet, la moitié d'entre eux sont des trous noirs. Ce terme est littéral et n'est en rien métaphorique; ce sont réellement des tourbillons d'antimatière qui lévitent paresseusement dans cette zone. Tout ce qui entre en contact avec eux sera désintégré purement et simplement, reiatsu comme sort ou partie d'un corps physique.

La seconde catégorie d'appartenance des vortex peuplant immatériellement cet endroit si singulier sont des portails de téléportations; bien qu'ils soient tous reliés entre eux, en plongeant deux fois la main dans le même, elle ne ressortira jamais deux fois de la même issue. Seul le capitaine est en mesure de prévoir et d'anticiper duquel vortex quelque chose plongé dans un autre d'entre eux va ressortir. Il est donc totalement impossible pour celui qui subit ce bankaï de l'utiliser à son avantage, le capitaine en maîtrisant tous les rouages malgré le peu d'expérience acquis dans son maniement. Qui plus est, même si ce n'était point le cas, tenter de se servir des vortex serait bien périlleux; rappelons que seul l'utilisateur de cette libération est capable de les distinguer les un des autres et de savoir lesquels appartiennent à quelle catégorie. Leur immobilisme est le seul atout de l'adversaire au sein de ce monde. Par ailleurs, il est bon de savoir que le capitaine peut à volonté se servir de n'importe lequel de ces vortex ou trou noir pour projeter une rafale de reiatsu pure. Ce bankaï profitant de l'énergie spirituelle alentours en même temps que de celle de son propriétaire, il va de soi que sa consommation importante de reiatsu est bien minimisée par cette propriété. À cela s'ajoute le fait que la lame embrumée du capitaine demeure entre ses mains et que livrer bataille dans des conditions lui étant favorables en plus de devoir se prémunir contre cette arme est très certainement fatal pour celui qui reçoit l'honneur de périr de son bankaï. Se retrouvant dans un monde qu'il peut manier à sa guise, Ren se trouve à n'en pas douter en position de force; de ce fait, il ne se sert de ce zenkaï surpuissant que lorsqu'il se retrouve poussé dans ses derniers retranchements, ce qui n'est à ce jour jamais arrivé, son seul n'ayant jamais été dévoilée qu'à ses supérieurs hiérarchiques. De même, il est inexorable que quiconque se voit avalé par cette zone plus que dangereuse périsse au bout de l'épuisement de son reiatsu, l'environnement puisant alors dans son énergie vitale pour perdurer.

Il est à noter que ce bankaï est extrêmement éprouvant pour l'organisme de son utilisateur qui doit concentrer très fortement son énergie spirituelle pour le maintenir, ce qui fait qu'il peut en garder des séquelles si il venait à l'utiliser trop longtemps. Les corps de ceux trouvant la mort à l'intérieur de cette sphère noire seront avalé purement et simplement par les ombres qui y vivent, qui se repaîtront de sa force spirituelle. Étant donné les risques encourus lors de son utilisation et la puissance démesurée -à la limite de l'incontrôlable- que dégage cette libération, Ren n'en fera usage que s'il n'y a vraiment aucune autre solution. En revanche, il est très peu probable que ce bankaï soit levé par l'épuisement du reiatsu du jeune homme tant la quantité qu'il en possède est proprement colossale; aussi, ce n'est pas sur cette alternative qu'il faudra compter. Se résoudre à périr est l'unique solution lorsque ce sortilège maudit s'abat sur vous...


Dernière édition par Kizuna Ren le Ven 23 Mai - 6:53, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: ° ¤ Kizuna Ren ~ Jû-san ban tai taishô ¤ °   ° ¤ Kizuna Ren ~ Jû-san ban tai taishô ¤ ° Icon_minitimeJeu 24 Avr - 0:27

~¤~ .:° •·.·´¯`·.·•¸.´) Hiiro Omiyage Mubashiri Wadô Ichimonji (` .¸•·.·´¯`·.·• °:. ~¤~
•°•°•°•° (` .¸)•(¸.´Souvenir Écarlate du Pas du Néant sur le Chemin Direct vers l'Harmonie` .¸)•(¸.´) °•°•°•°•

La libération première du sabre de l'androgyne disposant de deux apparences distinctes, il est somme toute assez logique que la secondaire en soit également doté, étant d'ordinaire la première à s'en trouver pourvue lorsque l'esprit d'un zanpakutô poussé à sa pleine puissance confère à son détenteur la possibilité d'user de plusieurs apparences pour un même sabre, diversifiant son panel de techniques autant que faire se peut. La puissance de la forme primaire de son bankaï étant tout simplement digne d'un hurlement de fin du monde alors que l'Apocalypse se déchaîne, il va de soi que son second aspect, sensément aussi dévastateur si ce n'est encore supérieur, doit également parvenir à déployer un stade de puissance suprême. Cette logique ne sera en aucun cas controversée par ce sabre qui, indéniablement, recèle une puissance encore plus inimaginable que celle de sa forme initiale en bankaï, aussi invraisemblable que celui puisse paraître. Cette seule information sera sûrement suffisante pour donner des sueurs froides à certains, mais il est bon de rappeler que le jeune homme n'est pas du genre à se laisser aller à libérer son sabre à la première occasion; un acharnement inhumain étant de rigueur pour le pousser à déployer un simple shikaï sous sa première apparence, il va sans dire que le voir déployer cette seconde forme de bankaï résultera de l'exploi surnaturel pur et simple; dès lors, s'il en vient à le sortir sous vos yeux, sachez apprécier ce moment, car il ne surviendra très certainement qu'une seule fois dans l'entiereté de votre existence, peu importe votre espèce. Cela est encore plus vrai si vous êtes celui qui, par le combat, le forcez à montrer cette ultime étape de libération de son arme; vous n'avez dès lors d'autre chance d'en réchapper que d'égaler la puissance d'un Dieu, sans quoi votre mort sera inéluctable. Cette dernière libération nécéssite que le shinigami insuffle dans son bankaï la totalité de son reiatsu restant, certain de ne plus avoir à lutter une fois cette puissance dissipée.

Le premier effet se présente sur sa lame; la brume violette qui la forme semble s'animer et exiger de se délecter du sang du pauvre fou qui se sera risqué à pousser son propriétaire à révéler cette ultime apparence de son arme. Plus la moindre trace ne subsiste de l'envoûtant éclat d'améthyste du curieux brouillard donnant naissance à l'arme du capitaine; c'est désormais d'une inquiétante couleur vermeil que se nourriront les regards anxieux se posant sur l'instrument de combat du taishô. La noirceur de la sphère où ils se trouvent mue elle aussi pour virer à cette même couleur, annonçant le sang qui va bientôt couler pour tapisser les lieux. Le sang de l'adversaire. Un halo de reiatsu exhalant une puissance et d'une violence inouïe l'entoure de manière ostensible, faisant danser sur la surface inconsistante et écarlate de la brume d'innombrables nuances lumineuses mettant en valeur sa teinte sanguinaire tandis que des étincelles rougeâtres et orangées dansent autours de la lame, manifestation de la puissance phénoménale insufflée dans le bankaï par son propriétaire. Lui-même se trouve plongé dans un état second; un voile opalin lumineux semble masquer son regard d'un léger linceul de clarté tandis que plus aucune étincelle n'y danse. L'esprit du jeune homme semble scellé et se dévoue totalement à la destruction absolue et définitive de la personne qui l'aura pousser à brûler la totalité de ses moyens spirituels pour lui donner la mort. L'annihiler totalement deviendra son seul et unique objectif et il ne reculera devant rien pour le rayer de la carte.Plus aucun sentiment, plus aucune émotion ne vient le gêner; il est devenu une véritable machine de guerre et de destruction, un engin de mort à apparence humaine. Il n'hésitera pas à briser ce qui se trouve en travers de son chemin et à tuer des innocents pour parvenir à ses objectifs. Dès lors, le fait de voir cette forme de bankaï en devient d'ailleurs encore plus rare, car bien qu'il ne puisse plus commander à son corps comme il le souhaiterait, il est bel et bien conscient des actes commis lorsqu'il est dans cet état de transe total, transcendé par son propre reiatsu. De fait, il sera plus réticent encore à déployer cette dernière apparence de son sabre, d'une part parce qu'il est purement exceptionnel qu'il aie besoin de faire usage de l'entiereté de sa puissance pour triompher, et d'autre part parce qu'il est assez effrayé par l'idée de pouvoir causer la mort de personnes n'étant pas impliquées dans l'affrontement par le biais duquel il viendrait à avoir la nécéssité de sortir cette seconde forme.

La lame perd son aspect brumeux pour en revêtir un qui semble plus liquide, comme si la lame était constituée de sang solide. Elle conserve cependant sa propriété de devenir intangible de manière totale ou partielle, et c'est d'ailleurs en cela que consiste la véritable spécificité de cette forme de bankaï qui n'est, en vérité, ni plus ni moins qu'une attaque bien souvent fatale. Le sabre du shinigami vole en éclats, se changeant en d'innombrables lames affutées à leur paroxysme, chacune dotée du pouvoir de franchir toute chose et toutes soumises au contrôle absolu de Ren qui peut donc les déplacer à sa guise. Lévitant un instant dans les airs, elles disposent alors de deux conduites possible; la première consiste bien évidemment à toute se ruer sur l'adversaire dans un assaut redoutable. En effet, qui serait capable de triompher de plus d'un millier de minuscules lames capable de passer au-delà de toute chose? Ainsi, il s'en trouvera lacéré de l'intérieur de part en part; aucun dégât ne sera visible sur son corps de manière externe, mais l'intérieur de son être sera entièrement déchiqueté de part en part. Les premières cibles des lames parvenant à s'introduire dans le corps de la cible seront bien entendu les organes vitaux, ce qui provoque, bien entendu, une mort fort probable même si le nombre de lames parvenant à se fondre dans le corps de l'ennemi est modeste voir minime. La seconde possibilité est, quand à elle, tout aussi puissante et redoutable si ce n'est encore plus. Les lames maniées se fondent dans le corps de leur propriétaire plutôt que dans celui de son adversaire. Elles ne lui causent aucun dégât, mais se contentent de recueillir son sang et de s'en imprégner, s'en emplissant jusqu'à ce qu'elles le déversent de leur propre volonté ou plutôt de celle de leur maître. Dès qu'elles s'en voient pourvues, elles disposent d'une nouvelle capacité pour le moins dévastatrice. Chaque contact avec toute surface, qu'elle soit solide, liquide ou gazeuse, engendrera inévitablement une curiosité inattendue. Le sang se répandra sur ladite surface et se mettra à la ronger avec rapidité, se répandant tel un puissant acide, avant de provoquer une explosion surpuissante au bout de quelques secondes. Les vortex demeurant en place à l'instar de la dimension parallèle, en évitant les explosions et les lames qui le cibleront de toute évidence, il est pratiquement inévitable pour l'adversaire de ne pas subir les affres dûes aux nombreux trous noirs qui l'entourent. C'est donc bien vite qu'il trouvera la mort de cette manière.

Rappelons tout de même que cet état ne peut être maintenu que quelques minutes, à la fois parce qu'en faire un usage prolongé serait extrêmement dangereux pour le bien-être de l'utilisateur, parce que le reiatsu qui sert à en faire usage se dissipera rapidement malgré sa quantité et sa qualité, et parce que le fait de ne se risquer que rarement à le déployer fait qu'il ne le maîtrise que fort peu, il est donc préférable à ses yeux d'écourter son usage afin de minimiser les risques encourus lors de son utilisation.

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Ren n'a guère de point commun avec ceux que l'on pourrait nommer "héros", d'un point de vue physique tout du moins. Androgyne de par son faciès, il va sans dire que sa silhouette frêle et efflanquée, dépourvue de masse musculaire conséquente, accentue encore cette particularité, prêtant ainsi à confusion. Cependant, l'habit ne fait pas le moine; en sus de sa puissance et de sa quantité de reiatsu surnaturelles, et en dépit de sa physionomie pour le moins modeste, il se trouve doté d'une force brute nettement au-delà de la moyenne globale estimée au sein de la caste des shinigamis. Il est déjà survenu par le passé qu'on établisse une analogie avec celle du mythique Zaraki Kenpachi, lequel demeure encore des les mémoires à ce jour grâce à ses exploits passés. Tant est-il que le jeune taishô voit ce détail s'ajouter au bas de la liste déjà bien longue des curiosités qui lui sont propres. Mais, bien qu'il en soit nanti, il est bien peu doué pour canaliser ses forces physiques afin d'en faire un usage simple et aisé comme tout un chacun. Alors que ses coups sont totalement approximatifs, tant du point de vue de leur violence que de la force insufflée et de la position de frappe, ils demeurent néanmoins d'une parfaite efficacité en raison de ses aptitudes au combat plus qu'élevées. Pourvu d'une masse capillaire aux rougeoyantes teintes automnales, ce sont des mèches écarlates qui viennent encadrer gracieusement le visage juvénile aux traits fins et nobles du shinigami qu'est Ren. Peu soucieux de l'aspect de sa coupe de cheveux en raison du fait que de son visage, seuls ses yeux sont visibles d'ordinaire, les mèches rebelles s'hérissant gaiement sur son crâne sont plus que légion, semblables à une myriade d'épines carmin. Quelques poignées de cheveux à la teinte incandescente retombent également au-devant de son visage candide avec légereté, ballotées au gré du vent et de ses facéties.

Ren est nanti d'un visage somme toute assez fin, ses traits étant soigneusement dessinés de par son sang noble et pur. Malgré cela, ils demeurant assez arrondis, lui donnant un aspect vaguement enfantin en dépit de son âge plus que conséquent. Cette spécificité semble lui valoir l'attention de bon nombre de membres de la gent féminine de par la Soul Society dans son entiereté, sans distinction de classe sociale et de grade, sa beauté faisant des émules sans le moindre mal bien qu'il ne fasse strictement rien qui aille dans ce sens, son seul charme naturel suffisant amplement. Il va sans dire que son regard y est très certainement pour quelque chose dans cet envoûtant magnétisme qui se dégage de lui auprès des demoiselles. Oui, car le jeune capitaine se voit pourvu par la nature d'un regard de braise accentué par l'atypique couleur écarlate de ses prunelles, lesquelles luisent de milles éclats facétieux menant perpétuellement une danse scintillante en ses yeux emplis de mélancolie. Cette particularité donne à ses yeux l'apparence de deux étoiles vermeil luisant d'une profonde nostalgie, ce qui, il faut l'avouer, lui offre un charme pour le moins sybillin qui confère au coruscant palladium le linceul de ses secrets. Autours du cou fin et délicat du jeune homme, qui paraît mince et facile à briser malgré la solidité effarante de son épiderme -qui, lui non plus, n'a rien à envier à celui du défunt capitaine Zaraki-, pendent deux chaînes d'argent étincelantes.


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Les deux "bijoux" sont tous deux montés en pendentif et prennent place au-devant du torse du shinigami qui les arbore avec fiereté, ces deux objets ayant une importance d'ordre vital à ses yeux. En effet, il ne sont en rien pourvu d'une quelconque valeur monétaire par le biais de quelque origine noble ou encore d'un symbolisme profond lié à ce qui touche à la Soul Society de manière totale ou partielle. Non, ils n'ont d'importance que pour lui, et leur valeur est simplement sentimentale, mais à quel point... Le premier d'entre eux paraît au premier abord être un simple débris métallique quelque peu étrange. Son aspect, il est vrai, n'inspire guère mieux; cabossé, rouillé, éraflé, égratigné de toutes parts, il a bien piètre allure. Il semble s'agit d'une simple pièce d'acier rougeâtre usée sur toute sa surface. D'une forme triangulaire légèrement arrondie, presque conique, l'objet est d'une teinte vermeil quelque peu délavée par les nombreuses affres du temps qui marquent son aspect. En dehors des dégâts subis par l'objet dans des circonstances qui seront explicitées plus avant dans l'histoire, un seul détail vient rompre la platitude de sa surface; un sillon noir qui tranche l'artefact en sa moitié sur la partie supérieure avant de choir gracieusement vers le côté large en une ligne diagonale. Cette décoration se trouve initialement être une attache pour les cheveux, laquelle était jadis portée par sa dulcinée qui en avait fait l'un des éléments fétiches de sa tenue après que le jeune shinigami, encore humain à l'époque, lui ait offert. Étant la seule trace qu'il ait retrouvé d'elle juste avant de périr et d'être arraché à son enveloppe charnelle, il l'a conservé depuis et l'a fait monter en pendentif afin de l'avoir perpétuellement sur lui. Cet objet demeure précieux en toutes circonstances. En effet, en la situation actuelle, il s'agit de l'unique chose lui donnant l'espoir d'un jour retrouver sa belle; si en revanche il voit une preuve indéniable du fait qu'il lui sera à jamais impossible de la revoir, ce sera le seul souvenir qu'il subsistera d'elle, hormis le second collier qu'il porte. Parlons-en, justement; au terme de la seconde chaîne pend un cadenas, lequel lie deux mailles d'acier entre elles. Il s'agit d'un cadeau que sa dulcinée lui offrit jadis, à la fois par offrande et pour faire en sorte de signifier qu'il lui appartenait par ce verrou dont elle seule possède la clé. Encore aujourd'hui, il refuse que quiconque y touche, que ce soit pour l'en débarrasser ou autre, estimant que seule elle a le droit de l'ouvrir puisque détenant la clé qui disparut jadis avec elle. Somme toute assez sommaire et banal, la seule ostentation notable de cet artefact se résume à la représentation de lotus gravée sur sa longueur. Quiconque se risquera à toucher à l'un de ces deux ornements sans l'accord du jeune capitaine verra son courroux s'éveiller et sera poursuivi par ses soins jusqu'à ce que mort s'ensuive.

Il est de rigueur au sein du Seireitei que seuls les officiers de rang égal ou supérieur à lieutenant ont le droit de modifier à leur gré la tenue réglementaire des anges de la mort pour qu'ils leurs conviennent au mieux. Aucune limite n'est appliquée quand à la sobriété nécéssaire au terme des arrangements en question ou encore quand au degré de transformation de la tenue autorisé. Et il est plus qu'indéniable que Ren en profite bien, cela se remarque au premier coup d'oeil, ne fût-ce que pour le caractère pour le moins folklorique de sa tenue vestimentaire. Certes, il est nanti d'un uniforme de shinigami standard, bien que le tissu constituant celui-ci soit d'une très haute qualité; il en va d'ailleurs de même pour le manteau de capitaine, le shihakushô, qu'il porte sur les épaules; celui-ci est constitué d'un matériau noble et renommé dont la valeur est surelevée. Cependant, il est bien malaisé de s'assurer de leur port. Oui, car, qui est donc bien capable d'estimer leur présence sous les innombrables étoffes précieuses aux teintes chatoyantes qui viennent égayer au possible la tenue de l'ange de la mort? Perpétuellement couvert de pans de tissu aux teintes chaudes automnales, Ren voit la grande majorité de son corps et de son visage masqué par leur présence; comme dit précédemment, seuls ses yeux écarlates sont visibles de l'entiereté de son visage juvénile, ce qui ne suffit pas pour autant à calmer les ardeurs féminines. Plusieurs bijoux en tous genres, généralement principalement constitués d'or, viennent prendre place ça et là parmis les nombreux habits que porte le capitaine. Bien peu nombreuses sont les personnes pouvant affirmer en toute honnêteté avoir déjà vu le visage du shinigami dans son entiereté. Cependant, tous s'y accordent pour dire que ses traits expriment une profonde mélancolie, malgré la chaleur perpétuelle qui se dégage de son être telle une aura réconfortante. Il va sans dire qu'il n'hésite cependant pas à se vêtir comme bon lui semble en fonction de ses envies et humeurs, les lois en vigueur au sein du Seireitei ayant bien peu d'emprise sur lui...


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Ren est un jeune homme bizarre et extrêmement difficile à cerner tant son psychisme est complexe et changeant. En effet, il peut paraître totalement dépourvu d'intérêt pour quelque chose un instant, semblant y préférer autre chose ou encore n'y porter aucune attention au point d'être à la limite de l'endormissement, et ensuite se plonger dans le sujet en une seconde de la façon la plus passionnée qui soit pour un sujet qui semblait n'évoquer rien de plus que son dédain un moment auparavant. Ainsi, l'on peut sans mal le qualifier de versatile et futile tant il peut parfois conférer un profond intérêt à des choses insignifiantes, sans importance. C'est là l'une de ses particularités, et il est inutile de dire que malgré tous les efforts de ses supérieurs pour faire disparaître ce trait de personnalité, ce fût en vain qu'ils tentèrent d'arranger cela. Ainsi, il demeure encore comme cela à ce jour. Nous noterons par ailleurs qu'il à une sainte horreur de ne pas achever quelque chose qu'il a commencé, non que ce soit là un caprice, mais bien que ceci lui soit tout bonnement insupportable. De fait, il ira systématiquement au bout de quelque chose d'amorcé par ses soins. C'est une personne ayant foi en ses convictions de manière profonde, ce qui les rend inébranlables et le pousse à se battre pour elle. Ses principes sont l'une des rares choses qui parviennent encore à maintenir une certaine valeur à ses yeux, aussi, autant dire qu'il prête une attention toute particulière à les faire respecter, les appliquant en toutes circonstances. Il ne forcera personne à s'adapter à son opinion, mais ne tolérera en revanche aucunement que qui que ce soit se permette de la dénigrer, peu importe sa position hiérarchique ou son rang social. Dès lors, il s'efforcera de faire payer l'insulte commise si cela venait à se produire, et ce dans le sang comme le veut la tradition qui lui fût enseignée durant sa prime enfance, et qu'il continue de respecter malgré les nombreux siècles écoulés.

Assez orgueilleux -et c'est bien là l'un de ses principaux défauts- il méprise viscéralement les individus portant atteinte à sa dignité ou à son honneur,voir à celle de ses proches, vivants ou défunts, chose qui tend à faire naître en lui quelque envie meurtrière à l'égard de celui qui s'y risque. Dès lors, il est fort peu conseillé de le titiller sur ce point, si tant est-il que vous tenez à la vie, bien entendu. En dehors de ce détail précis, il s'agit avant tout de quelqu'un d'insouciant et désinvolte qui vit au jour le jour sans se soucier du lendemain ni même des conséquences de ses actes. Ainsi, il est peu soucieux de l'avenir à un point exaspérant, ce qui n'aide en rien à agrandir son entourage. De toutes les manières, peu actif, il passe la grande majorité de son temps à rêvasser en regardant le ciel et les nuages qui le peuplent, aussi le calme et le silence lui sont-ils préférables à l'agitation et au bruit de quelque compagnie que ce soit. Sous ces dehors, nous pouvons tout de même découvrir qu'il s'agit en réalité d'un jeune homme brillant et doté de capacités intellectuelles étonnantes -bien qu'il soit très rare qu'il les exploite- au vu de son physique négligé. Dès lors, quoi de plus naturel pour lui que d'être expert en combat stratégique... Du temps de son service dans les armées de la cour en tant que simple soldat déjà, il était renommé pour sa grande capacité de réflexion même au coeur d'une situation tendue, pour peu que l'on réussisse à le pousser à se servir de ses capacités mentales en dépit de sa fainéantise récurrente. Vouant un profond respect à ses défunts instructeurs, son prédécésseur Ukitake Jyuushirô et son père adoptif Kizuna Ban, il porte sur les épaules le poids des espoirs qu'ils ont jadis placés en lui en lui offrant la meilleure formation qui soit. Il va de soi que cet enseignement de pointe a porté ses fruits; doté d'une puissance surdimensionnée et maîtrisant le shuunpô à un niveau équivalent à celui de feu Kuchiki Byakuya, Shihouin Yoruichi ou encore Soi Fong, il est indéniablement l'un des capitaines au potentiel le plus colossal de toute la Soul Society après le capitaine général. Doté de tels talents grâce à la formation qu'il reçut de ses deux senseïs, il va de soi qu'il leur voue un respect sans limite même dans la mort et que quiconque insultera d'une manière ou d'une autre leur mémoire s'attirera inéluctablement ses foudres, et paiera l'affront tôt ou tard de sa vie.

N'ayant pas le sang chaud, il est d'un calme absolu, au point de pouvoir paraître froid comme la glace à quiconque le connaît peu ou mal. Il est également empreint d'une paresse rare et évite de passer à l'action tant que cela ne devient pas une nécéssité. Il est fort rare de le voir se laisser dominer par ses émotions et charger l'adversaire sans réfléchir un seul instant, ce qui nécéssiterait de le déstabiliser profondément psychiquement parlant, ce qui n'est en rien chose facile étant donné sa force mentale aussi redoutable que sa force de combat... Cependant, il use bien peu souvent de ses facultés mentales, en dépit de leur niveau pour le moins impressionnant et pour la plus grande consternation de ses pairs. Il est vrai que le fait que quelqu'un d'aussi paresseux soit doté de pareilles capacités cérébrales a de quoi atterrer, surtout en raison du peu d'usage qu'il en fait par cette fameuse fainéantise précédemment évoquée. Toutefois, il est bon de noter que, bien que leur usage soit très rare, lorsqu'il est réalisé, il l'est fait de manière parfaite et est exploité à outrance. Aussi, malgré le caractère exceptionnel du fait de voir le jeune capitaine user de ses méninges, les rares fois où il s'y adonne sont généralement très fortement appréciées tant les effets en sont bénéfiques et ce, quelles que soient les circonstances et peu importe la manière dont il y aura été poussé. Il est cependant bien difficile de l'y forcer, en raison toujours de cette fameuse flemme qui lui colle au corps perpétuellement et ce, pratiquement pour toute chose. En revanche, il cherchera autant que possible à provoquer un combat avec un guerrier qu'il sent puissant et auquel il désire se mesurer. Comme dit plus haut, il est des plus difficile de déclencher son courroux, mais une fois celui-ci libéré, il est de rigueur de s'éloigner au plus vite de lui afin de ne pas risquer d'en subir les conséquences, qui en seraient terribles... Voir mortelles, tant sa colère noierait son esprit en une furie combattive inapaisable dont la concrétisation réside dans la seconde forme de son bankaï, qui donne exponentiellement plus d'ampleur à ce phénomène.

En dépit de sa personnalité changeante et par moments futile, il est doté d'une force morale et d'une droiture indéniable, qui lui valent le respect de tous malgré son jeune âge. Perpétuellement plongé dans ses pensées, le regard vague, il est empli en toutes circonstances d'une mélancolie profonde ancrée dans les plus sombres méandres de son âme, qui se devine légèrement au travers de sa voix et de l'éclat sombre et nostalgique qui luit dans ses prunelles écarlates. Ayant tout perdu de par sa faiblesse, le principal objectif du taishô peut se résumer au fait de forger sa route dans le sang de ses adversaires. Quelle route? Celle qu'il se doit d'emprunter dans sa quête de puissance, afin d'accroître sa foce et de maîtriser son potentiel latent pour être en mesure de lutter s'il vient à nouveau à devoir protéger quelque chose qui lui est cher. Il est nanti d'un sens aigü de la justice qui peut s'avérer quelque peu biaisé en raison de ses origines et du point de vue divergent qui peut en résulter, mais qui néanmoins portera toujours ses fruits de manière bénéfique en définitive même si les notions et moyens mis en question sont quelques peu différents de ceux de tout un chacun. Pourvu d'un fort sens de la famille et de la convivialité, il considère les hommes de sa division comme ses frères et soeurs, et ce, sans distinction d'âge, de sexe, d'origines et de grade. Il est particulièrement fier de la convivialité qui caractérise ses troupes malgré la rigueur dûe à l'image qu'ils doivent donner aux yeux des autres divisions. Ce trait de personnalité lui vient très certainement de son prédécésseur, et il faut bien avouer que c'est un soûlagement de le retrouver chez lui pour les shinigamis servant déjà dans la division à l'époque de feu Ukitake qui eussent crû devoir s'attendre à un changement de régime radical. Mais il n'en est finalement rien, et c'est une ambiance légère et familiale qui règne en maître au sein de la division malgré la personnalité taciturne du capitaine de celle-ci, qui semble d'ailleurs ne pas trouver ladite ambiance déplaisante bien qu'il ne démontre pas le contraire non plus...


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~¤ Mon nom lui-même en dit long, car il ne signifie rien d'autre que Malheur.

Comme la majorité des nouveaux-nés, c'est dans un cri que la lumière s'offrit aux yeux de l'enfant qu'était Ren il y a de cela bien des années maintenant. C'était il y a plus d'un demi-millénaire, sur l'île d'Hokkaidô. Natif du peuple aborigène des Aïnous, né fils unique du chef de la tribu à laquelle il appartenait, c'est en communion avec la nature qu'il fût décidé qu'il devrait vivre et grandir et ce, avant même sa naissance.Les prêtres ayant lu dans les astres que ce serait une flamme de vitalité à nulle autre pareille qui animerait son existence de sa puissance, il fût baptisé Mastema Dolkeem, la flamme hostile, un nom bien singulier qui caractérisait à merveille un enfant qui l'était tout autant. Bien que ce ne soit en aucun cas héréditaire, ni d'un parent ni de l'autre, et que ce soit de ce fait bien improbable et inattendu par conséquent, il était né nanti d'une chevelure et d'un regard écarlate aussi rougeoyants et brûlants que la lueur du feu le plus brûlant qui existe, un brasier dévorant qui consûme tout sur son passage. Un véritable seigneur infernal, telle était la vision que les oracles avaient de lui et des capacités qu'il obtiendrait à l'avenir, bien qu'ils ne puissent cerner quand avec un minimum d'exactitude, devant se contenter de deviner son obtention un jour futur. "Mes frères les loups ont sur leur pelage le reflet des étoiles... Toi mon fils tu les as au fond des yeux." Tels avaient été les mots de son géniteur alors qu'il prenait pour la première fois ce corps frêle entre ses bras puissants, observant d'un oeil bienveillant sa progéniture. Le gamin qu'il était grandissait rapidement, tant d'un point de vue physique que psychique et ce, en dépit de sa paresse déjà plus qu'omniprésente à cette époque. Sa physionomie grandissait rapidement, et son mental, quand à lui, se développait au fil d'un apprentissage quotidien. Non, il n'est pas là question des enseignements classiques qu'il recevait au même titre que les autres enfants du clan, bien que ceux-ci y contribuent quoique de manière fort minime; non, il s'agissait d'un apprentissage personnel et autodidacte. Oui, car, mine de rien, il prenait du plaisir à s'instruire, non pas par les leçons reçues de leurs ainés, mais bien de ce qu'il apprenait par lui-même dans des domaines pour le moins extrêmement divers et variés et ce, avec une facilité déconcertante peu importe la complexité des informations concernées et malgré son très jeune âge. De ce fait, il fût très vite doté d'une intelligence hors normes pour un enfant de son âge. Il s'efforça cependant de dissimuler ces capacités mentales acquises au fil des jours. Peu désireux de sortir du lot plus que son statut de fils du chef ne l'y poussait déjà, il ne laissait rien paraître de sa culture, d'une part par fainéantise une fois de plus, et d'autre part pour éviter donc de se faire remarquer.

~¤ Au fond, ce qui définit la divinité n'est ni plus ni moins que la conscience de l'Infini.

La tribu dont il était membre était celle des Kadarathi; la caractéristique principale la distinguant des autres issues de la même peuplade étant leur vénération pour le Dieu de Washimesa, qui, selon les anciens mythes, leur conférait la force de se battre pour leurs convictions. Dans les gravures anciennes qu'ils avaient retrouvées, il était représenté doté d'une chevelure écarlate et d'un regard couleur de flammes rougeoyantes, tandis que sa tenue se constituait d'innombrables pans d'étoffes précieuses et de bijoux d'or plus majestueux les uns que les autres. Dès lors, il va sans dire qu'un respect total était donné au jeune garçon qu'il était à l'époque malgré son âge; la croyance en leur divinité étant une prépondérance à toute appartenance à la tribu, il est somme toute assez logique que tout ce qui y touche de près ou de loin soit pour eux un objet de culte. De fait, le jeune homme répondant parfaitement aux caractéristiques physiques de leur Dieu et ce sans la moindre ressemblance ou hérédité physique liée à ses parents, il n'en fallut pas plus pour qu'il soit considéré comme une incarnation terrestre de ladite divinité, ce qui le plaça au centre des attentions pour son plus grand ennui, mais il s'en accomoda du mieux qu'il pût, n'ayant guère d'autre choix. Demeurant malgré tout d'une modestie effarante alors que bon nombre de personnes, si elles s'étaient retrouvées à sa place, ne se seraient pas gênées pour en profiter, il imposa néanmoins au possible le fait que sa physionomie ne soit qu'hasard et pure coincidence et en rien le signe d'une réminiscence céleste. Refusant les divers cadeaux que l'on souhaitait lui offrir incessamment, il ne pût cependant, malgré tous ses efforts, effacer la quasi-vénération que beaucoup lui vouaient, et ne réussit qu'à l'amoindrir de sorte à ce que cela devienne un respect profond et sincère. C'était mieux que rien, mais il n'aurait sû mieux faire. En parallèle, il apprit de ses "fidèles" l'existence à proximité d'une tribu de la même peuplade qui leur était hostile, puisque se révoltant contre la suprématie et le culte lui-même que le jeune homme représentait. Cependant, ils vivaient jusqu'à présent en paix et évitaient tant que possible d'établir de contact pour éviter tout risque de friction, ce qui leur permettait de coexister en harmonie. Bien qu'insouciant comme à l'accoutumée, il prit tout de même bonne note de ce détail qui pourrait s'avérer fâcheux à l'avenir...

~¤ Rien n'est vain en ces lieux, s'il s'agit d'un effort sincère pour en faire un monde meilleur.

Depuis son plus jeune âge, le jeune homme s'était découvert un passe-temps pour le moins curieux; la culture des nénuphars, lesquels pullulent dans les contrées ou vivait la tribu Kadarathi. Ce genre de végétation n'était pas ce qu'il manquait sur l'île d'Hokkaidô, loin s'en faut. Malgré cela, il passait un temps incalculable à les cultiver pour agrandir l'étendue de leurs champs sur des centaines de mètres. Occupation pour le moins originale, certes, mais qui truve son explication dans un fait tout simple. Commençons par le commencement; depuis son plus jeune âge, Ren était un medium de premier choix; capable de voir, de toucher, d'entendre et de parler avec tout esprit. Il est cependant bien impossible de définir si cela est dû au mysticisme de sa tribu, de sa soi-disant réincarnation terrestre ou encore à quelque autre cause que ce soit, tant est-il qu'il fût doté très jeune de ces facultés pour le moins singulières. Ainsi, il pût voir, plus que les spectres normaux (plus), les innombrables esprits de la nature, qui vivaient dissimulés parmis ces quelques végétaux, et ce en très grand nombre. De très petites tailles et d'apparence assez singulière, ils ressemblaient à des modèles miniatures d'ainous aux traits grossièrements dessinés et vétus de jinbeïs à leur mesure. Bien qu'ils ne fûssent pas dotés du don de la parole, ils savaient se faire comprendre et s'exprimer à leur guise; leur compagnie était très agréable au jeune homme, tant par leur gaieté et leur joie de vivre naturelle que par leur perpétuel dynamisme. Ainsi, les appréciant grandement, il souhaitait les aider à prospérer et pour ce faire, faisait une chose qui était dans le champ de ses possibilités et leur venait en aide en agrandissant leur domaine, leur espace vital, qui n'était autre que ces fameux nénuphars. Et, plus que tout, il trouvait enfin quelques compagnons qui n'avaient pas de point de vue sur son prétendu avatarisme divin, puisque cela passait totalement hors de leur portée. Ainsi, il passait la majorité de son temps libre en la compagnie de ces fantômes minuscules, s'amusant le plus simplement du monde avec eux. Bien qu'ils fûssent de simple concentration d'énergie spirituelle, ils le considéraient sans le moindre mal comme l'un des leurs, et ce plus que quiconque d'autre et pour deux causes spécifiques. La première était le fait que le peuple dont il est originaire soit, comme dit précédemment, en communion avec la nature et donc, très proche d'eux par leur nature; la seconde, en revanche, était le reiatsu qui émanait de lui, si intense et démesuré qu'ils le considéraient comme l'un des leurs. C'était une époque calme et paisible où il faisait bon vivre... Mais cela allait-il durer?...

~¤ Les mots que l'on ne dit pas sont les fleurs du silence.

Il n'aurait de cesse de se souvenir éternellement de cette nuit-là et de la magie qui l'imprégnait. Une nuit pleine de magie qui resterait à jamais ciselée dans ses pensées et dans l'éternité. La plus belle nuit qu'il ait connu et qu'il connaîtrait jamais, sans nul doute. La lune dominait le ciel de son infinie splendeur, haute au coeur de la voûte céleste, se dressant en maîtresse absolue du monde de son éclat délicat. Un léger reflet rougeâtre venait luire sur sa surface opaline, la faisant s'éclairer d'une splendide couleur vermeil. Ce n'était pas le rouge du sang qui coulait sur la terre en un silence fatal... Non, c'était le rouge délicat des plus belles roses. Le rouge de l'aurore. Pas la couleur des morts, mais celle de ceux qui sont encore en vie. Il n'avait pû s'empêcher de s'installer. Il était allé chercher de l'eau à la rivière, mais aux faveurs de cette lumière rouge de toute beauté et de la fraîcheur qui régnait dans les environs, contrastant avec la chaleur de la saison, il n'avait pû s'empêcher de se poser pour savourer cette somptueuse nuit, observant l'astre lunaire de tout son saoul. Loin des terres où vivait sa tribu, et au beau milieu de cette paisible nuit de pleine lune, il était assuré d'avoir la paix et de n'être considéré par personne d'autre que lui-même. Plus d'histoire d'avatarisme céleste, simplement l'adolescent qu'il était. Alors que ses pieds baignaient dans le flot paisible de la rivière et qu'il profitait de cet instant de tranquilité absolue des plus fragile, oubliant sans vergogne tous ses soucis et son statut de pseudo-incarnation divine, un objet vint buter délicatement contre sa jambe, se voilant sous les ombres des végétaux environnant. Se penchant et attrapant l'objet vivement d'un geste fluide et délicat, il arracha à l'eau une fleur de lotus d'une immaculée blancheur lumineuse d'une magnificence absolue. Le végétal était d'une perfection et d'une splendeur d'exception, et il s'en dégageait un parfum envoûtant qu'il prit plaisir à humer les yeux fermés dans un instant de parfaite quiétude. C'est alors qu'une interrogation parvint à son esprit. Qui avait pû poser là cette fleur? Ce n'était pas là une espèce que l'on pouvait trouver naturellement dans leurs contrées. Il se souvint soudainement du fait qu'on lui ait dit que des lotus se trouvaient plus au sud... Près des terres de l'hostile tribu qu'on lui avait évoquée précédemment. Il sentit l'adrénaline déferler. Ses muscles se bandèrent et sa main se posa sur le manche de l'épée tribale qui sommeillait dans son fourreau, en bandoulière sur le dos du jeune homme. Un guerrier adverse? L'appréhension naquit dans son esprit. Malgré tout, il était confiant. Il était fort et doué pour l'art du combat et saurait se défendre si le besoin s'en faisait sentir. Malgré tout, il n'avait encore jamais donné la mort et c'était cette idée qui créait cette sueur froide qui l'accablait. Les pupilles dilatées, il était tel le fauve prêt à bondir pour ciseler sa victoire dans le corps et le sang de l'individu si cela s'avérait nécéssaire. Quelle ne fût pas sa stupeur lorsque ce fût la frêle et délicate silhouette d'une demoiselle qui sortit des épais feuillages de l'étendue sylvestre qui s'étendait autours de lui et de la minuscule clairière où il avait trouvé refuge. Il se tétanisa, la main serrée sur le pommeau de son arme. Son coeur battait à tout rompre tandis qu'il la dévisageait avec insistance, le regard fixe, et qu'elle s'avançait d'un pas maladroit, la tête et le regard bas, le teint rougi, l'air profondément embarrassé. À en juger par les puissants frissons de terreur qui agitaient ses membres et par l'attitude qu'elle adoptait, elle était tout aussi craintive que lui à l'idée d'un éventuel affrontement. Malgré tout, aux vêtements qu'elle portait, il n'était pas difficile de définir qu'elle appartenait à ladite tribu adverse. Elle devait être parvenue à la même conclusion, ce qui installa un profond silence gêné entre eux tandis qu'elle s'immobilisait à quelque pas de la forêt dont elle provenait, trop effrayée pour se risquer à s'avancer plus avant. Sortant de sa paralysie momentanée, il renfonça dans le garde-meurtre d'un geste sec la lame qu'il avait commencé à dégainer, se redressant, sortant les pieds de l'eau, il plongea son regard dans le sien, pris au dépourvu tout autant qu'elle.

~¤ On s'éloigne de la route, il n'y a plus de chemin.

Plus que la peur qui dardait dans ses prunelles azurées, il y dénota une profonde mélancolie et une frustration certaine. C'est alors qu'il eut l'impression de distinguer son propre regard dans les méandres du sien. Détaillant son apparence, il eut le souvenir de l'évocation par un de ses ainés d'une déesse représentant l'apaisement et le repos du guerrier, qui était souvent apparentée comme ayant un lien indéfinissable avec la divinité qu'il représentait. Il sût aussitôt qu'elle était comme lui.Oui... Ces longs cheveux à la teinte oscillant entre les nuances automnales chatoyantes et ce regard bleuté à la profondeur du plus abyssal des océans... Il tressaillit vivement en entendant le timbre de sa voix, douce et délicate, tel un filet d'eau s'écoulant lentement sur son âme.


~¤~ .:° •·.·´¯`·.·•¸.´) ¤ (` .¸•·.·´¯`·.·• °:. ~¤~


Tu veux bien me la rendre?

...Hum?

La fleur...

Ah!... Mais pourquoi avoir choisi un lotus?...

T'as faux, c'est une fleur de Ren.

Un nénuphar?*

Non, juste Ren.

Mais c'est pas un lotus?

Non.

C'est définitivement un lotus!

T'es énervant.

Mais c'est assurément un lotus.

La ferme!


*Suiren en japonais.

~¤~ .:° •·.·´¯`·.·•¸.´) ¤ (` .¸•·.·´¯`·.·• °:. ~¤~


Dernière édition par Kizuna Ren le Ven 23 Mai - 4:17, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: ° ¤ Kizuna Ren ~ Jû-san ban tai taishô ¤ °   ° ¤ Kizuna Ren ~ Jû-san ban tai taishô ¤ ° Icon_minitimeJeu 24 Avr - 0:29

C'est sur ce dialogue pour le moins léger qu'ils échangèrent leurs premiers mots. Une querelle quand à la nature d'une fleur. Y'avait-il plus anodin? C'eut été difficile à deviner à cet instant précis. L'embarras et la tension qui régnaient s'envolèrent une fois cet échange conclu et ils esquissèrent tout deux un léger sourire gêné avant d'éclater de rire simultanément. Après tout, il n'y avait pas de raison qu'il y ait entre eux les problèmes de divergences d'opinions qui opposaient leurs peuples. Aux contraires, ils avaient sûrement bien plus de points communs que de différences, et celles-ci pouvaient bien être surmontées après tout, s'ils restaient entre eux. Pour la première fois, il fût heureux de discuter avec quelqu'un. Quelqu'un qui le comprenait pour avoir vécu les mêmes choses, subi les mêmes cultes et autres vénérations profondément agaçantes. Elle avait dans les yeux cette laconie qu'il ne connaissait que trop bien pour la posséder lui-même, une lueur triste à nulle autre pareille de toute beauté mais provoquant une profonde empathie chez quiconque la discerne. Elle n'avait que trop souffert d'être tenue en cage par la vision de tout un chacun sur sa personne. Comme lui, elle ne souhaitait que déployer ses ailes pour s'envoler vers le firmament en quête de progression sur le chemin qui lui était dévolu. Ils se comprenaient parfaitement, étaient en osmose. C'est ainsi que cette première entrevue fût achevée par un doux et innocent baiser échangé au clair de cette magnifique lune magenta qui dominait les cieux de son éclat rougi. Le rouge aux joues, il suivit sa silhouette frêle tandis qu'elle disparaîssait au coeur de l'étendue sylvestre, lui faisant signe. Il était plongé dans un état de transe profond, l'esprit transcendé par le flot de sentiments nouveaux qui se distillait allègrement en lui, lui passant du baume au coeur. C'est le sourire béat aux lèvres qu'il regagna sa demeure cette nuit-là d'un pas certes quelque peu maladroit, mais avec la promesse faite qu'ils se reverraient chaque nuit au même endroit. Un amour naissant interdit qu'ils prendraient plaisir à savourer au nez et à la barbe de ceux qui n'avaient d'yeux que pour eux. Elle se nommait Tomoe...

~¤ Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve.

Douce idylle que vivaient ces deux adolescents prétendus Dieux incarnés, à l'abri des regards de leurs pairs. Qui aurait-pû soupçonner un seul instant ne fût-ce que le fait qu'ils se soient rencontrés? Dès lors, leur romance pouvait se vivre dans la plus grande et tendre tranquillité tant qu'elle demeurait secrète pour tous hormis eux-mêmes. Et ces rares instants gravés dans l'éternité étaient bien trop précieux que pour être partagés avec quiconque. Aussi, cette sybilline histoire demeurerait inconnue de tous. Après tout, chacun son jardin secret; simplement, pour eux, il s'agissait d'une clairière au bord de l'eau où ils passaient des heures à consolider les liens qui les unissaient, maladroits dans leurs sentiments mais ne demandant qu'à apprendre. Ainsi la délicate fleur de leur amour pût s'épanouir en toute quiétude, à l'abri de tout souci qui eut pû venir la menacer de quelque manière que ce soit. Tout était tranquille à cette époque, la paix et l'harmonie étaient de mise. Mais cela n'allait malheureusement plus durer. Lorsque sonna la date du dix-huitième anniversaire du jeune homme, il s'éveilla avec la plus grande lenteur, épuisé malgré le sommeil du juste dont il avait dormi. Il faut dire que le cadeau qu'elle lui avait fait pour fêter son accession à la majorité était quelque peu éprouvant, particulièrement pour une première fois, qui s'était d'ailleurs montrée particulièrement agréable en dépit de leur inexpérience commune. Mais évitons d'entrer dans les détails de ce souvenir qui en restera un. Comme le voulait la coutume, le jour de ses dix-huit ans serait symbole de sa succession et de l'accession au poste de chef de la tribu en perpétuation de son père. Pour se faire, il fût expédié au coeur de vestiges antiques à proximité des habitations de son village, porteur des peintures de guerre et habits traditionnels propres à ce genre d'événements. Il devait franchir le labyrinthe qui sommeillait au sous-sol d'un édifice millénaire et arracher à l'autel terminant la construction le sabre qui ferait de lui l'officiel nouveau chef. En quelques mots, une corvée de plus. Blasé mais résigné, il alla quérir ledit artefact comme le voulait la règle de succession, échappant aux pièges divers parsemant les lieux avec une facilité relative pour enfin récupérer le but de son excursion dans cet hostile tombeau. Ressortant avec une aisance guère plus élevée que celle conférée par le trajet aller, il resta tétanisé lorsqu'il passa la tête à l'embrasure de l'entrée du megalithe. Les flammes. Des flammes immenses dévorant les terres. La lueur dansant dans ses yeux rouges s'était figée tandis qu'il demeurait immobile, paralysé tant il était horrifié de ce spectacle macabre. Le village de son enfance n'était plus que cendres et ruines, tandis que les cadavres qui ornaient les plaines environnantes se comptaient par centaines. Il crût à un cauchemar tout d'abord, un mauvais songe qui donnerait suite au rêve qu'avait été la nuit précédente. Mais il fût persuadé qu'il n'en était rien en sentant la chaleur du sang sur sa joue après avoir évité machinalement une flèche pernicieuse qui le visait à la tête. Sa main se crispa sur la garde du redoutable nodachi qu'il ramenait fièrement, faisant blanchir ses jointures et couler du sang de ses paumes meurtries. Une lueur assassine éclaira ses prunelles tandis qu'il ne pouvait réprimer un puissant cri, mêlant peine, désespoir, rancune et désir de vengeance profond. Les sentiments entremelés n'étaient guère louables mais pour le moins compréhensibles, et une puissance folle l'envahit tandis que son courroux l'animait de toute sa rage. La dette du sang serait payée par le sang.

~¤ Quand tu brandis cette épée, enfant, un seul mot doit habiter ton esprit : TUE!

Le feu de la haine et de la rage brûlait en lui, ressentiment incandescent qui faisait bouillir son sang et sa colère tandis que son sang coulait lentement le long de l'acier pur de l'arme qu'il venait de ramener. Des étincelles emplies d'éclats assassins dansaient dans son regard de braise avec la plus grande vivacité tandis que le courroux s'élevait en lui, déferlant dans tout son être et le transcendant, explosant à travers son corps entier et démultipliant ses forces tant il s'enflammait de ce spectacle morbide. Un cri bestial s'arracha à ses lèvres et déchira les cieux, dominant le bruit de la bataille qui faisait rage dans la plaine. S'élançant en une folle cavalcade, serrant les dents tandis que les larmes s'écoulaient le long de ses joues, il fit danser avec grâce la lourde épée tribale. Il fauchait les corps sans plus de considération que s'il s'agissait d'une quelconque plantation dont il ferait la récolte. Le sang coulait à flots tandis que son arme déchirait les corps avec la même facilité que de simples feuilles de papiers, cisaillant chair et os, envoyant les membres en tous sens. Pas un seul coup ne parvenait à toucher le jeune palladium tandis qu'il emportait les vies des guerriers hostiles par centaines, teintant le métal de sa lame d'une couleur vermeil uniforme tandis qu'il clairsemait les rangs adverses avec une aisance et un acharnement proprement déconcertants. Ses pupilles étaient vides; il était dans un état de transe profonde et ne se contrôlait plus, épris d'une démence vengeresse qui s'abattait telle la colère divine sur les opposants. Pourquoi cette attaque? Pourquoi si soudainement? Il n'en savait rien et s'en moquait, seule la mort de ces chiens pourrait le mener à l'apaisement. Le sang qu'il faisait couler venait le maculer, se répandant sur ses habits et sa peau tandis que les cris de souffrances s'élevaient sous la pluie de coups ininterompue qu'il délivrait. Soudain, ce fût la souffrance, puis le noir, et plus rien. Une lourde masse d'arme venait de s'abattre violemment sur le coin de son crâne et il s'effondra, sentant son corps rouler le long d'une pente pour échouer Dieu sait où. Il crût sentir son âme le quitter, mais ce n'était pas encore l'heure...

~¤ Ce qu'est la voie d'un Guerrier? À ta gauche le Paradis, à ta droite l'enfer, et l'ange de la mort derrière toi.

Il frémit des paupières imperceptiblement, hoquetant tandis qu'il s'arrachait à un sommeil qui avait failli tendre vers la mort. La douleur intense qu'il avait perçue alors qu'il sombrait n'était presque plus, tant atténuée qu'il peinait à la ressentir. Il sentait la douceur et la chaleur. Une forte chaleur. "Il fait si chaud... Suis-je en enfer?" demanda-t-il d'une voix faible, assuré de sentir la présence de quelqu'un à ses côtés. Il sentit son coeur se réchauffer à l'entente d'une voix tendre et familière qu'il était plus qu'apaisant d'entendre. Rouvrant les yeux, il posa lentement ses pupilles écarlates sur sa dulcinée, s'accoutumant laborieusement aux lueurs solaires. "Mon peuple ne croît pas aux Flammes de l'Au-Delà. L'Enfer, c'est le Froid, le Froid terrible qui glace jusqu'à l'âme." Tels fûrent les mots qui parvinrent à ses oreilles, lui arrachant un léger sourire. Alors, que ces infâmes périssent sous le coup du zéro absolu qui les briserait l'un après l'autre en un frisson éternel. La douceur de ses lèvres sur les siennes acheva de le réveiller, lui insufflant la force nécéssaire à ce qu'il se redresse. Passant la main dans sa crinière écarlate, il réprima un frisson de dégoût et une grimace de douleur en sentant le sang dans ses cheveux et en passant les doigts sur sa blessure. Elle n'était que superficielle, bien heureusement. Ils se trouvaient à l'abri, au coeur de cette clairière recelant tant et tant de secret. Lentement , il alla plonger la tête dans l'eau pour finir de s'éveiller et se rafraîchir. S'extirpant du flux liquide, son premier geste fût de se baisser pour ramasser l'arme souillée de sang qui gisait sur le sol, attendant son propriétaire pour retourner faucher les âmes. C'est en une prise ferme et indiscutable que la main délicate de son aimée saisit brusquement son poignet, le poussant à lâcher l'artefact qu'il venait de saisir. Il croisa son regard sans mot dire. L'inquiétude et l'appréhension qu'il y lut suffirent à le dissuader d'insister par avance. Fermant les yeux, il se défit de sa prise et prit sa main dans la sienne avec la plus grande douceur avant de l'attirer contre lui, la serrant dans ses bras. Un instant passa, et ils pûrent entendre s'élever le fracas des armes se mêlant aux rugissements bestiaux que poussaient les bélligérants sur le champs de bataille. Il sentit un frisson courir le long de l'échine de sa bien-aimée mais ne dit rien. Il fallait qu'elle comprenne qu'il devait venger ses frères. Au bout de quelques minutes, elle s'écarta quelque peu de lui, la mine basse, acquiesçant en guise de compréhension. Il n'ôsa décrocher le moindre mot et demeura face à elle un instant, tenant ses mains pour la rassurer et la réconforter. Aussi assurée et détendue qu'elle paraisse, ces affrontements lui faisaient peur... Il la vit alors plonger la main dans sa poche pour en extraire deux objets qu'elle dissimula dans un premier temps derrière ses doigts fins. Elle lui commanda de fermer les yeux, ce à quoi il obéit aussitôt en dépit de la curiosité de la demande. Il sentit ses mains lui effleurer le cou en une chaleur evanescente, à laquelle succéda rapidement la froideur de l'acier. Une chaîne, devina-t-il sans mal en sentant les mailles sur son cou. Un bruit d'emboîtement métallique fût le signal qui précéda l'autorisation de rouvrir les yeux, et il découvrit un cadenas pendant autours de son cou. Une gravure y représentait une fleur de lotus... À moins qu'il ne s'agisse d'une fleur de Ren? Un sourire gêné éclaira son visage et il l'étreignit avec la plus grande tendresse, lui faisant la promesse de lui revenir sain et sauf une fois le feu des batailles éteint. Ramassant promptement son arme, il esquissa un pas faible vers la masse sylvestre qu'il devait traverser pour retourner dans cet enfer. Il s'immobilisa, comme tétanisé, et, sans se retourner, lui fit la promesse qu'il l'épouserait une fois tout cela terminé. Sans attendre sa réaction, il fonça droit devant lui à toute allure tandis que l'embarras qui venait de l'étreindre se dissipait lentement. Il tiendrait parole. Enfin, c'eut été le cas si il n'y avait pas eu ce drame. Une formidable détonation résonna vivement derrière lui, et avant qu'il n'ait eu le temps de comprendre, une explosion gargantuesque le souffla avec violence. Par réflexe, il se servit des innombrables tissus qui le drapaient comme bouclier contre les flammes, son esprit ne comprenant pas ce qui se déroulait tant les événements s'enchaînaient rapidement. Il rouvrit les yeux quelques instants plus tard, la peau roussie par endroits mais dépourvue de brûlures réelles. Suffoquant tant l'odeur de souffre était accablante et se redressant tant bien que mal en dépit de l'étau qui lui tenaillait le crâne, il ne pût que constater l'horreur. La forêt entière n'était plus qu'un champs noirci par les flammes, dont nombre dévoraient encore le paysage de leur danse destructrice. Il sentit quelque chose se briser en lui. Cette fleur qui avait été la cause de leur première rencontre voleta alors dans les airs devant lui, sortie intacte, miraculeusement intacte. Il tendit machinalement la main pour la saisir mais ne le pût; elle s'effeuilla dans son vol, se déchirant en tous sens avant de s'éparpiller aux quatre vents. Son bras retomba mollement, ballant, tandis que son regard fixe témoignait d'un profond chaos intérieur. Son âme se déchira sous la douleur. Il ne se sentit pas capable de crier ni de pleurer. La souffrance le déchira...


Dernière édition par Kizuna Ren le Jeu 22 Mai - 21:12, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: ° ¤ Kizuna Ren ~ Jû-san ban tai taishô ¤ °   ° ¤ Kizuna Ren ~ Jû-san ban tai taishô ¤ ° Icon_minitimeJeu 24 Avr - 0:29

~¤ Quand à ceux qui n'ont pas pû mourir,fuyez-les comme la peste,
car en croisant leur regard vous perdrez toute envie de combattre.


Les corps jonchaient par milliers les plaines dévastées par les flammes. Nombre étaient ceux dont les traits s'étaient à jamais figés dans une expression de profonde douleur. Beaucoup étaient empalées par les armes qui avaient eu raison d'eux, leurs adversaires les suivant généralement aussitôt dans la mort. Mais là, c'était différent. Un souffle de dévastation balayait les lieux, faisant frémir d'appréhension l'âme de tous cux qui luttaient encore. Tous se figèrent au même instant tandis qu'un vent de miséricorde balayait les lieux. La silhouette effondrée du jeune homme se dressait au milieu des nombreux combats qui faisaient rage. Son regard était fixe comme celui d'une poupée mécanique, et ses gestes semblaient désarticulés. Il se mouvait avec aisance mais avec une lenteur marquante. Il avait sombré dans la démence du fait de la douleur qui lui rongeait l'âme telle une profonde gangrène qui le consûmait petit à petit. Une aura morbide se dégageait de son corps, oppressant profondément ceux qui avaient survécu jusque là, leur écrasant l'âme. Du reiatsu. C'était un sombre reiatsu qui se dégageait de son être tandis qu'il brandissait son arme avec vigueur en dépit de son état d'effondrement total. Il était tel un spectre. Un fantôme venu porter la mort aux damnés qui avaient jusque là survécu. Il s'élança dans une course folle, Les traits indifférents, le regard vide. Les coups étaient trop rapides pour que les guerriers puissent les parer; ils mourraient sans avoir eu le temps de comprendre qu'ils avaient été éliminés. Les corps des survivants, sans distinction de camps, s'effondraient les uns après les autres, formant de macabres empilements de macchabées au beau milieu des plaines autrefois si belles. Quand à ceux qui croisaient son regard, nul besoin de les pourfendre; ils s'effondraient sans plus attendre, l'âme dévorée par ses yeux emplis d'une curiosité atypique. Il avait la Mort dans le regard.

Tu es encore un enfant, si tu penses que briser le Miroir tuera le Reflet.

Mal. Mal. Il avait mal. Ils ne le comprenaient pas? Cette profonde douleur le brûlait, dardait à travers tout son corps comme un venin se distillant dans ses veines et l'achevant à petit feu. MAL. MAL. MAL. Ils devaient comprendre sa souffrance. Il devait l'apaiser. D'une pierre deux coups, autant la calmer en la leur transmettant. Il n'avait plus d'autre raison d'exister. Innocemment, dans son esprit brisé par ce choc profond qui venait de le terrasser psychiquement, il s'imaginait pouvoir inverser le cours des événements s'il mettait à mort tous ceux qui avaient causé cette tragédie. Oui. Rien de tout cela ne s'était passé. Ce n'était rien d'autre qu'un cauchemar qui prendrait fin s'il en détruisait l'origine. Ca ne pouvait pas s'être passé. C'était impossible. Ce n'était qu'un lamentable cauchemar. Il voulait y croire, mais ça ne se pouvait pas. Il ne sentait pas la douleur lui déchirer le corps malgré les plaies qui le lacéraient de parts en parts. Son corps pouvait bien se briser, il s'en moquait. Après tout, ce n'était qu'un cauchemar. Et si ce n'en était pas un, alors il n'avait plus rien à faire sur cette terre. Puis soudain, il entendit un tintement qui le tétanisa. Le cadenas qu'il portait autours du cou se souleva de son torse et s'éleva jusqu'à son regard avec grâce, avant de retomber mollement. Qu'est-ce qui avait pû le projeter dans les airs de la sorte? Il porta lentement sa main libre à son torse et découvrit une flèche qui lui transperçait le corps de part en part. Un léger sourire de soûlagement se dessina sur ses lèvres tandis que la conscience lui revenait. Il ne tomba point. Plus personne n'était là pour l'abattre. Seuls les archers des deux camps le ciblaient désormais. Il sentit les projectiles le transpercer les uns après les autres dans de nombreux sifflements successifs se mêlant les uns aux autres. Il sentit son âme quitter son corps tandis que son corps était criblés de flèches, les larmes se mêlant au sang pour tapisser les terres ravagées par l'affrontement. Le baiser fulgurant du métal brûlant fût sa dernière sensation tandis qu'il s'éteignait en un soupir. La mort était un doux apaisement, en fin de compte...

°¤oOo¤°

°Oo'..::°¤°(__________)°¤°::..'oO°


Si tu ne peux pas voler, cours.
Si tu ne peux pas courir, marche.
Si tu ne peux pas marcher, rampe.
Et si tu ne peux rien faire, meurs.


°Oo'..::°¤°(__________)°¤°::..'oO°

°¤oOo¤°

_____________________________________________________________

° ¤ Kizuna Ren ~ Jû-san ban tai taishô ¤ ° 74221b87c0368428806e5411939708d620080518193200

~¤ Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.

Au vu de la véritable moisson de vies humaines qui se déroulait en ces lieux, il était somme toute assez logique des shinigamis soient déjà à l'action pour enterrer les incalculables âmes qui erraient alentours. D'ailleurs, l'expérience était tout a fait adéquate pour la formation de shinigamis étudiants; aussi fût-ce dans le cadre d'un cours qu'ils fûrent expédiés sur Terre pour envoyer à la Soul Society les âmes qui flottaient aux environs. C'est par l'un d'eux que Ren fût expédié au Rukongaï. Par chance pour lui, ledit étudiant n'était que fort peu doué pour enterrer l'âme; le voyage fût certes désagréable et éprouvant, mais il parvint à conserver ses souvenirs terrestres dans leur entiereté. C'est une particularité qui lui est propre et qu'il n'a jamais dévoilée à quiconque. Après tout, ce ne sont que des souvenirs, qu'ils soient heureux ou malheureux, bons ou mauvais; s'il le disait, on voudrait très certainement les lui effacer, et il n'y tenait aucunement, sachant pertinemment que cela lui ferait oublier sa dulcinée. Même si c'était douloureux, il ne voulait pas oublier. C'était une part de lui, un morceau de lui-même, de son corps, de son coeur et de son âme; il ne voulait pas que tout cela tombe dans l'oubli. C'est dépourvu du goût de survivre qu'il atterrit au rukongaï, hagard et le regard vide de toute étincelle de vie. Il ne voulait plus perdurer, puisqu'il l'avait perdue. Il ne voulait pas continuer sans elle. Il était bien trop seul sur le chemin de son existence. D'ailleurs, pourquoi son âme n'avait-elle donc pas été détruite aux enfers? Après tout, il n'avait plus de raison de vivre. Soudain, alors qu'il se laissait mourir dans une sombre venelle, la mort dans l'âme, il eut l'illumination; si il "existait" encore en dépit de sa mort, c'eut probablement été le cas pour elle aussi, même si la mort l'avait réellement emportée. Oui, car, après tout, il ne l'avait pas vue périr; peut-être était-elle encore en vie, peut-être avait-elle quitté les lieux avant que l'explosion ne dévaste la forêt. Oui, elle devait encore exister. Bien entendu, il n'était pas informé de l'amnésie totale résultant de l'enterrement de l'âme, lui-même y ayant échappé et le sujet n'étant pas évoqué bien souvent, étant d'une banalité affligeante pour le commun des habitants de la Soul Society. C'est ainsi que l'espoir de la retrouver, dans un monde ou l'autre, vint l'animer d'un nouveau désir de vivre et de persister jusqu'à ce qu'il puisse enfin la revoir, ne fût-ce qu'une seule et unique fois. Dès lors, n'ayant d'autre choix que de se débrouiller pour subsister et n'ayant pas été placé au sein d'une famille puisque s'étant réfugié dans son obscure ruelle aussitôt parvenu aussi, il n'eut d'autre choix que de faire selon ses propres moyens, livré à lui-même. Pillant les étalages des marchands, il n'eut aucun mal à subsister et à s'accoutumer quelques temps au Rukongaï, avant d'intégrer l'académie de formation des shinigamis grâce à un quelconque arrangement avec un individu somme toute assez louche une fois qu'il eut sauvé celui-ci d'un commerçant furieux qui le poursuivait armé d'un katana en l'attirant dans la ruelle où il vivait. L'individu lui étant redevable à outrance et souhaitant le remercier lui demanda ce dont il aurait besoin; ayant appris que les shinigamis étaient à la pointe de la technologie pour les recherches comme pour le reste par le biais du département scientifique de la douzième division, il lui demanda de l'aider à intégrer l'institut, ce qui fût fait avec une aisance remarquable.

~¤ Transcendant l'Histoire et le monde, une histoire d'âme et d'épée, éternellement répétée.

Il fût très certainement parmis les élèves les plus doués et les plus appliqués de l'académie. Il passait les années à une vitesse ahurissante et son cursus scolaire fût achevé en deux fois moins de temps que la moyenne tant il redoublait df'efforts et de détermination pour accéder au grade de shinigami. De par le fait qu'il eut été capable de distinguer les spectres très jeune, ainsi que par celui de son appartenance à une tribu en communion avec la nature et donc, avec les esprits, il était naturellement doté d'un reiatsu démesuré proprement effroyable tant sa quantité était démentielle. Alors qu'il sortait major de sa promotion, dirigé vers la treizième division selon les indications qu'on lui avait données, il fût pris à part par un de ses professeurs qui désirait lui parler en privé. Cependant, contrairement à l'entrevue qu'il attendait pour un motif quelconque, ce fût face à deux sommités que le jeune homme se retrouva; Ukitake Jyuushirô, le capitaine de la treizième division, ainsi que Kizuna Ban, le commandant des troupes du Kidoushuu. Malgré le grade surélevé des deux hommes, il s'efforça de conserver un certain aplomb; ce n'était guère difficile, il faut bien l'avouer. Ukitake était d'un naturel très doux et rassurant, tandis que l'autre individu était visiblement assez agréable à vivre malgré son caractère légèrement bourru. Il résulta de l'entretien que les deux gradés avaient pris connaissances des performances du jeune homme; le commandant du Kidoushuu désirait l'adopter, tandis que le capitaine maladif avait l'ambition de le former pour lui permettre d'exploiter pleinement ses capacités, avec l'aide de son camarade précité, cela va de soi. Il était un fait que tous deux devaient s'attendre à une fin proche; de sa maladie pour Ukitake -qui était considéré comme chanceux d'être encore en vie à l'époque- et de vieillesse pour Ban qui servait à son poste sans faillir depuis bien longtemps désormais, ayant pris la succession de Tsubakishi Tessai lorsque celui-ci quitta la Soul Society. Considérant aussitôt que meilleur il serait et plus d'aisance il aurait dans ses recherches, il accepta bien sûr la proposition alléchante qui lui était faite. De fait, héritant d'un nom de famille, il se dût de trouver un prénom quelque peu moins atypique que celui qu'il portait à l'origine; son regard tombant sur le cadenas dont il ne s'était pas défait depuis, il choisit de se baptiser lui-même "Ren". Ainsi, en plus de pouvoir plus vite et plus facilement la retrouver, il serait cette fois pleinement en mesure de la protéger si elle venait à lui revenir, ce qui lui donnât plus que largement la motivation nécéssaire à l'entraînement drastique qui l'attendait. En effet, par mesure de sécurité, terminer au plus tôt sa formation était une condition sine qua non au fait de pouvoir quitter ce monde en paix, pour l'un comme pour l'autre. Aussi ne retenaient-ils point leurs coups lors des entraînements au combat direct, ou très peu; l'un se contentait de ne pas recourir au bankaï tandis que l'autre évitait de déployer les sorts de la plus haute volée. Bien vite, du fait de cet apprentissage plus que spartiate où il vit la mort de près bien des fois, il ne tarda pas à acquérir le bankaï, fruit de ses efforts et de son acharnement à devenir toujours plus fort et à repousser incessamment ses limites, quitte à s'en briser le corps et l'âme. La majeure partie du chemin tracé par ses deux instructeurs était parcourue, mais la plus rude restait à accomplir.


Dernière édition par Kizuna Ren le Ven 23 Mai - 5:45, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: ° ¤ Kizuna Ren ~ Jû-san ban tai taishô ¤ °   ° ¤ Kizuna Ren ~ Jû-san ban tai taishô ¤ ° Icon_minitimeVen 23 Mai - 5:54

~¤ Persévérance,maîtresse de la réussite, tu nous aideras à faire un monde de paix, envers et contre tout.

Désormais, il était pourvu du bankaï et d'un niveau de combat plus que largement suffisant pour pouvoir prétendre au poste de capitaine, et ce, en dépit de son apparence juvénile et de son instruction plus qu'extrêmement rapide. En effet, au même titre que les défunts Ichimaru Gin et Hitsugaya Tôshirô, il était un jeune prodige; aussi, à l'instar de ce dernier, il allait sans dire que son accession au poste de capitaine provoquerait les quolibets de ses pairs. Qui plus est, aucune place de leader de division n'était vacante à cette époque. Aussi, le seul moyen d'y accéder était de terrasser l'un des shinigamis en poste et de prendre sa place. Suivre la voie de Zaraki Kenpachi. Lorsque cela lui fût explicité par ses mentors, il eut tôt fait de comprendre qu'Ukitake voulait qu'il l'affronte dans un duel devant l'entiereté de la treizième division. Sachant pertinemment que l'avis du capitaine ne changerait en rien quoi qu'il puisse argumenter, il se plia donc à sa volonté qui s'avéra être la dernière. Ainsi, ce fût par une journée pluvieuse que les deux hommes se firent face au centre de l'aire de combat aménagée près des quartiers de la treizième division. Bien que ce soit la mort dans l'âme qu'il soit poussé à livrer ce combat, c'est avec détermination et vigueur qu'il brandit son arme, le regard enflammé et empli de cette étincelle de combativité qui lui était revenue au fil de sa progression. Et le combat s'entama. Les lames dansent, se flattent et se charment tandis qu'Ukitake prodigue nombre de conseils à son ancien élève. Cela pouvait passer pour une moquerie aux yeux de tous que de corriger ainsi la technique de combat d'un adversaire, et les rires ne tardèrent pas à fuser; il les ignora cependant, sachant pertinemment que ce serait fort probablement les derniers qu'il recevrait et qu'ils étaient indéniablement judicieux. Les coups de l'androgyne étaient d'une force et d'une violence inouïe et son style était fluide, mais Ukitake était doté de mouvements et de réflexes bien plus alertes et aiguisés qui donnaient du fil à retordre au jeune homme. Malgré son âge avancé, le maladif était encore vaillant et surexpérimenté; aussi, nombreux fûrent les coups qui manquèrent de peu d'être mortels. La flamme de la bataille dansait dans leurs regards respectifs, et le sourire exprimant le plaisir qu'ils éprouvaient dans cette bataille venait décorer leurs traits mutuels avec élégance. Puis, soudain, une ouverture; Ren décocha un coup en biais fulgurant au niveau de la taille, imparable, et il entailla profondément la chair de son mentor de l'acier de sa lame. Il serra les dents pour retenir sa tristesse, devinant sans peine que l'instant de l'estocade était venu tandis que Sogyonokotowari s'écrasait sur le sol en même temps que le sang que crachait le désormais défunt capitaine. En un dernier mot d'adieu, Ren recueillit le corps désormais sans vie de son mentor sur son épaule tandis que sa lame lui perforait le plexus d'un ultime geste qui symboliserait sa victoire. La zone délimitant le bankaï du guerrier s'effaça tandis que son sabre se rescellait et il s'effondra sous le poids du corps d'Ukitake, dénué de toute force, s'étant battu jusqu'à l'épuisement le plus total. Il ne se réveilla que près de trois jours plus tard dans les quartiers de la quatrième division, le manteau de capitaine trônant fièrement sur un meuble à ses côtés. Il était désormais Jû-san ban tai taishô, capitaine de la treizième division.

•°•°•°•° (` .¸)•(¸.´ ¤ ` .¸)•(¸.´) °•°•°•°•

~¤ Vous qui cherchez à voir l'avenir,
arrêtez-vous un instant et contemplez le passé,
vous y trouverez peut-être vos réponses. ¤~


•°•°•°•° (` .¸)•(¸.´ ¤ ` .¸)•(¸.´) °•°•°•°•


~¤ Le monde passe, mais celui qui rêve demeure à jamais.

L'histoire de Ren se prolonge jusqu'à nos jours; cependant, le manque d'importants événements notable étant de mise, il est estimé préférable de cesser là la narration détaillée de ce récit qui se fait déjà bien long. Le seul fait qui doive être notifié est indéniablement l'accession du coruscant palladium à la régence des troupes du kidôshuu après le décès de son père adoptif, mort de vieillesse. Perpétuant la mémoire d'Ukitake, l'âme en peine s'efforce de transmettre sa volonté et son héritage de par son attitude et sa manière de diriger sa division, tâche qui est devenue à ses yeux d'une importance proche de celle de ses recherches inlassables bien que ces dernières demeurent bien entendu sa principale aspiration, et ce jusqu'à son accomplissement à n'en pas douter. Mais celui-ci arrivera-t-il seulement un jour? Cela reste à voir...

¤(~.°- Never Let Go -°.~)¤


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° ¤ Kizuna Ren ~ Jû-san ban tai taishô ¤ ° Dnange13

{°Oo)- New Soul -(oO°}


Les premières lueurs de l'aubes venaient balayer avec délicatesse le seireitei de leur clarté, tandis que l'astre coruscant s'élevait paresseusement dans les cieux pour éclairer la cité des âmes de toute sa bienveillante chaleur. Il faisait beau et chaud, c'était une agréable journée de printemps qui se dessinait d'ores et déjà aux premières lueurs de l'aube. L'aurore était toujours un spectacle des plus vivifiant à contempler, tout particulièrement lorsque sa vision somptueuse se mêlait à celle des cerisiers en fleur. L'espèce d'arbre peuplant la totalité de la société, il était impossible d'ouvrir les yeux sans poser le regard sur quelques pétales rosés voletant au gré du vent facétieux. La symphonie du chant des oiseaux s'élevait lentement dans les airs pour annoncer le lever du jour, le son en prenant de l'ampleur au fil de l'écoulement des minutes tandis que nombreux étaient ceux qui ouvraient les yeux, s'apprêtant pour cette journée qui s'annonçait calme et paisible. En revanche, bien nombreux étaient ceux que cette ambiance douceâtre confortait dans leur sommeil et exhortait à le prolonger autant que cela leur plairait, possible ou non. Et il était fort possible que ce soit le cas du capitaine de la treizième division en cette belle matinée printanière. Une réunion des capitaines avait été décidée la veille, et il était de rigueur de s'y présenter une heure après que le soleil ne se soit levé. Dès lors, il était évident que la division entière risquait d'en pâtir si leur représentant arrivait en retard d'une manière ou d'une autre; beaucoup étaient en effet encore habitués au caractère stricte du vieux Yamamoto, et le laxisme de Saruwatari-sama était encore relativement dur à évaluer pour eux. Bien évidemment, cela s'appliquait tout particulièrement aux plus anciens shinigamis de la division, mais ceux-ci avaient eu l'idée de narrer les choses telles qu'elles étaient du temps de Yama-jii à leurs camarades à mesure que ceux-ci étaient affectés à la division. De fait, tous se conformaient à cette idée.

C'était également le cas du troisième siège de la division, Nobuyoki Matsukura, qui traversait le dédale du Seireitei à toute allure, le pas pressé, cherchant frénétiquement son chemin. Il était vrai que le pauvre Nobu' n'était guère doté d'un sens de l'orientation des plus fiable, ce qui l'amenait bien souvent à se perdre au beau milieu du labyrinthe que représentaient pour ceux qui ne les maîtrisaient pas les nombreux couloirs de la cité. Se perdant au gré de ses pas aléatoires, se trompant de direction du tout au tout et partant dans des directions inverses, revenant systématiquement à son point de départ lorsque les couloirs se faisaient multiples, il finit néanmoins par s'effondrer lourdement sur le seuil des quartiers de son capitaine, en nage et à bout de souffle d'avoir couru bien trop longtemps. Alors qu'il s'affairait infructueusement et laborieusement à essayer de recouvrer un rythme de respiration normal en dépit de l'effort physique qu'il venait de fournir en courant incessamment depuis près d'une vingtaine de minutes pour déboucher sur l'habitation au final, il constata que bien qu'il voulut arriver au-devant de la demeure et entrer par la porte principale, il se trouvait près de la porte de derrière de celle-ci; l'onsen qui se trouvait proche de lui était la preuve de cette affirmation. Les quartiers du capitaine de la treizième division étant dotés d'installations tout confort plus nombreuses les unes que les autres, n'ayant pas changé depuis l'époque d'Ukitake, ils faisaient près d'une centaine de mètres de long au total; aussi, le fait de se retrouver totalement à l'autre extrêmité de la propriété suffit à le consterner suffisamment sur son sens de l'orientation pour qu'il s'effondre à nouveau, atterré.

La porte s'ouvrit alors en grand, dévoilant la silhouette frêle de son capitaine qu'il était venu quérir. Celui-ci, au contraire de ses habitudes, n'était point profondément ensommeillé au point de dormir littéralement debout mais était extrêmement fringuant, plein de vigueur et parfaitement éveillé. En sus, il était bon de faire remarquer le manque de pudeur total dont il faisait preuve... Oui car, c'est seulement vêtu d'une serviette de bain lui ceignant la taille qu'il parut devant son subordonné. Le manche de sa brosse à dents dépassait également de ses lèvres, dépassant lui-même de sa main tandis qu'il s'affairait énergiquement à récurer sa dentition. Tout d'abord impassible, il finit par poser un regard interloqué sur le troisième siège, semblant remarquer sa présence au bout d'un long moment seulement tandis que ses pas le menaient au bord de l'onsen dans lequel il comptait visiblement se plonger. Bien qu'ils fûrent tous les deux consternés de ce temps de réaction pour le moins tardif, ils ne dirent mot à ce sujet -bien que ce ne soit pas pour autant qu'ils en pensent moins-.


Kizuna-taishô! La... La réunion va...

'irai pô'.


Un long silence plana entre les deux individus; Nobu' semblait figé, tandis que le capitaine se dirigeait d'un pas lent et paisible vers l'eau bouillonnante. Le troisième siège pivota vivement, remis tant bien que mal de sa course effrenée, et insista avec pérsévérance, craintif des foudres du capitaine général si le coruscant ne se présentait pas à la réunion.

Mais capitaine, si vous n'y allez pas, nous...

'irai pô' j'te dis. Cha m'gonfle. Reste plutôt ichi avec moi et profite de l'eau.

Deux soupirs se mêlèrent : celui du troisième siège soupirant de résignation, et celui du capitaine soupirant du bonheur simple ressenti en se coulant dans l'eau chaude jusqu'à la taille sans plus attendre, tournant le dos à son officier. Celui-ci était résolu à laisser tomber, peu importe les conséquences; lorsque le capitaine était ainsi; il était inutile de chercher à le raisonner, c'était peine perdue. Redressant légèrement la tête, il observa le dos de son supérieur tandis qu'il plongeait dans l'eau petit à petit, profitant au maximum de la sensation de chaleur bouillonnante que lui faisait ressentir l'eau du bassin où il s'installait. Un imposant tatouage représentant une fleur venait s'emparer de toute la surface qu'était la peau de son dos, s'y étendant sur son entiereté, emblème arboré avec fierté. Il reste un instant interdit devant cette marque intriguante qui s'offrait à ses yeux. L'androgyne étant généralement vêtu d'incalculables étoffes de tissus précieux, lesquels s'ajoutaient encore à la tenue classique de shinigami exceptées les manches, et au manteau de capitaine qui la surplombait, il était assez malaisé de deviner qu'il portait un tatouage sous tant d'étoffe. À bien y réfléchir, c'était la première fois qu'il voyait son visage totalement à nu.


Dites capitaine...

...Hum?

Pourquoi avoir choisi un lotus?

T'as faux, c'est une fleur de Ren.

Un nénuphar?

Non, juste Ren.

Mais c'est pas un lotus?

Non.

C'est définitivement un lotus!

T'es énervant.

Mais c'est assurément un lotus.

La ferme!


Oui, c'était une bonne journée qui s'annonçait.
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MessageSujet: Re: ° ¤ Kizuna Ren ~ Jû-san ban tai taishô ¤ °   ° ¤ Kizuna Ren ~ Jû-san ban tai taishô ¤ ° Icon_minitimeVen 23 Mai - 6:49

Hum hum, désolé du double-post -quoique je sois pas à ça près au vu du nombre de posts successifs de ma part ci-dessus- mais je signale que ma présentation est enfin achevée et prête à être jugée. Je m'excuse d'ailleurs auprès des administrateurs au vu de la quantité de texte qu'ils vont devoir ingérer pour décider de ma validation ou non. XD

Le post RP est lui aussi de médiocre qualité et je m'en excuse, cependant je pense que c'est compréhensible étant donné que j'ai explosé mon inspiration sur le reste de la fiche. x]

Sur ce, bonne lecture et merci d'avance de votre jugement.~

PS : Je précise également le fait que mon zanpakutô et ses libérations sont d'ores et déjà approuvés par Masaki, et qu'il est conclu avec lui que ce qui y est lié sera traité lors de la proposition de ma fiche technique. Like a Star @ heaven
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Saruwatari Masaki
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MessageSujet: Re: ° ¤ Kizuna Ren ~ Jû-san ban tai taishô ¤ °   ° ¤ Kizuna Ren ~ Jû-san ban tai taishô ¤ ° Icon_minitimeVen 23 Mai - 9:29

Sort d'un quart d'heure de lecture

Validé mais par pitié pas si long la prochaine fois, je me fait vieux éè XD
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